Suite à la fin de l'accord de pêche entre l'Union européenne et le Maroc, les pêcheurs d'Andalousie expriment leur frustration face au manque de réactivité du gouvernement espagnol. Les pêcheurs d'Andalousie manifestent leur insatisfaction quant au manque de réactivité du gouvernement suite à l'expiration de l'accord de pêche entre l'Union européenne (UE) et le Maroc. D'après des informations rapportées par les médias espagnols , ces pêcheurs l'inaction du gouvernement central en ce qui concerne les compensations promises pour les six navires concernés. Tomás Pacheco, président de l'Association Barbateña de Empresarios Pesqueros (Abempe), a évoqué un manque de transparence quant aux aides déclarées par les autorités andalouses. Après l'expiration du protocole de pêche le 17 juillet, les pêcheurs d'Andalousie ne sont plus autorisés à naviguer dans les eaux territoriales marocaines. Le Ministère espagnol de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation a annoncé des compensations, cofinancées par la Commission européenne (CE) et l'Etat espagnol, en faveur des navires et des équipages impactés. Toutefois, selon Pacheco, les pêcheurs n'ont reçu aucune de ces compensations, qualifiant la situation de « mascarade » et reprochant au gouvernement central d'avoir « manipulé » la crise. Les sommes provenant du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEMP) étaient supposés être alloués comme soutien à l'arrêt temporaire des activités de pêche. Cependant, les pêcheurs d'Andalousie n'en ont toujours pas bénéficié. La flotte andalouse a déjà consommé ses arrêts temporaires puisque les aides du FEMP sont limitées à six mois. Carmen Crespo, responsable de l'Agriculture, de la Pêche, de l'Eau et du Développement rural, a précisé que ces compensations n'étaient pas accessibles pour les navires andalous.