Les premiers contrats du nouveau délégué au transport de bus à Rabat sont arrivés aussi frais que le nouveau Beaujolais à la différence près, que les centaines de chauffeurs de caissiers et de contrôleurs de l'ancienne régie et des sociétés qui vont baisser pavillon, ne comprennent pas grande chose au document écrit en beaux caractères noir sur blanc. Le contrat – de confiance ? – ne précise pas s'il est renouvelable et quels sont les droits des travailleurs. De plus il est écrit en français avec une stylistique qui ne renseigne même pas ceux qui maîtrisent la langue de Maupassant et Chenier. Les employés repris par Staréo ne savent pas s'il faut signer ce contrat d'autant plus qu'ils ont été lâchés par des syndicalistes qui les ont laissés dans le flou. A suivre. stop. Apès un nettoyage à grandes eaux, le marché de Londra qui n'a rien de Carnaby Street a été envahi, dès le lendemain, par des ambulants qui viennent de tous les douars de la capitale. Il faut savoir que oulad el houma louent le sol à des vendeurs de courgettes et de touma à 30 ou 50 DH la journée. Ces petits affairistes de seconde zone se retrouvent propriétaire de «ard» qui ne leur appartient pas. Ainsi le marché de l'Océan est morcelé en petits carrés loués à des ambulants qui paient cash, chaque jour, leur dariba à des peinards qui se réveillent jusqu'à midi après avoir fait la bringue dans les bars du quartier. stop. Après un accrochage dans un carrefour sur la route des Zaers, l'occupante d'une voiture flambant neuf, descend l'air offusquée alors qu'elle est fautive. Heureusement l'agent de circulation n'est pas loin. Il a tout vu et tout entendu. La conductrice dit en effet à la personne qui conduisait l'autre voiture, partie prenante de l'accrochage, qu'elle est la fille du général flane. Mieux encore elle s'en prend à l'agent de police qu'elle traite d'analphabète. Une scène qui ne s'est même pas terminée au commissariat. Ça s'est plutôt terminée en queue de poisson. Il faut croire qu'il y a encore des noms propres mêlés à de sales histoires dont on pourrait s'en passer. stop. Erratum. C'est le lycée Hassan II qui est l'ancien établissement Gouraud et non le contraire. Dont act. stop. Au téléphone, une directrice d'hôtel qui n'a pas encore bouclé ses deux ans, répond que ça va bien, lorsqu'on lui demande comment ça marche… Alors que des gérants constamment dans le rôle des belligérants se contentent de répondre à côté de la plaque, quand on leur demande si les affaires sont bonnes. Ils ont toujours des problèmes avec ceci et avec cela. C'est jamais au top chez ces restaurateurs fidèles au champoing Dop… même quand c'est dans la moyenne, ils répondent que c'est calme. Ainsi on ne sait jamais quand ça marche dans ce pays où il y des hauts et des bas et où certains ont du mal à quitter le bas quand il faut prendre de la hauteur et jouer franc jeu. stop. La voiture électrique de Renault tout penaud dans certaines régions, des résultats de la crise qui meurt peu à peu, sera produite à Valladolid (Castille Léon) en Espagne mais rien ne filtre à ce sujet en ce qui concerne le Maroc où la grande firme de l'Hexagone est bien implantée. Ici on ne nous propose pas les dernières innovations en matière de protection de la nature, du filtre à moteur en passant pas la réduction des effets de serre. Le progrès nous arrive, dix ans après, du vieux continent où les nouvelles technologies sont présentes chaque année au salon de l'auto. On aura des voitures électriques quand ils passeront la bas à l'électro-magnétique et quand le Maroc aura découvert de l'or noir aux Roches Noires… stop. Khmissa mieux que takmissa. Ils ou elles, viennent de fêter leur dixième édition. Le chiffre 10 avait déjà été une fois. Ainsi il y aurait un dixième anniversaire et une 10ème édition ? Il y a erreur quelque part. Rectifier le tir s'il vous plait. stop. Voilà une caricature qui mérite un prix au prochain prix de la presse. Celle de notre confrère où l'on voit un clandestin devant un grand paquebot. Un gradé de la marine lui dit «vous vous présentez pour quel poste» et l'autre répond «figure de proue». Cela s'appelle la bonne harmonie entre le texte et le dessin. La caricature qui fait tilt. Enfin qu'on ne dise pas qu'on a une dent contre tel ou tel confrère qui n'est pas toujours mal intendant… stop. Abbas Kiarostami, cinéaste iranien, maître des vues extérieurs pleines de poésie, sera le président du jury du Festival de Marrakech. Mais d'ici là - c'est sa première présidence d'un jury de cinéma - on va nous étaler sa bio avec photos en long et en large jusqu'à la saturation. Comme on l'a fait pour Martin Scorsesse avant qu'il ne révèle que les Ghiwane sont les Rollings Stones du Maroc et avant qu'il ne tombe dans les bras d'un survivant qui a assisté à tous les enterrements de ses potes. Kiarostami dont on n'a même pas vu un film au Maroc deviendra la coqueluche des médias qui passent de Faudel à Claudel avec une désinvolture agacante. Si ça pouvait faire connaître ce grand créateur qui fait honneur au 7ème Art … il n'y aura rien à redire. Même pas. stop. Lors de la rencontre organisée par le Centre d'Etudes Economiques et Managériales (CESEM) et l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI) le 11 octobre à Casablanca, sur la place et que le rôle que doit jouer le chef d'entreprise dans les pays du Maghreb, Moulay Idriss Mdaghri Alaoui, professeur émerité, ancien ministre et écrivain à ses heures perdues, a pris de court des observateurs qui n'ont pas cru leurs oreilles. Il a dit «Dans l'état actuel de nos systèmes politiques, les entreprises feront toujours ce que le pouvoir exige d'elles». Pour un ancien haut fonctionnaire qui a occupé un grand poste, apparemment il sait de quoi il parle… stop. Rectificatif : A propos de la chabanou, il s'agissait de la chaîne TV Iran Beauty et non pas Ifrane. stop. Ainsi, on aura tout appris de Hassan Benjelloun et non Saâd, comme nous l'avons écrit par erreur, puisque son témoignage où il nous a parlé de casting, de scénario et autres formules techniques qui ont laissé bouche bée ce cinéaste à qui on ouvre les portes de la «Aoula» et «Majawarahouma». Il dit après 20 ans de métier qu'il n'a pas trouvé les moyens pour faire mieux… Il n'est pas le premier à nous faire le coup de «si on m'avait aidé, j'aurai obtenu un grand prix». Combien sont-ils à avoir des choses à dire et qui ne passent pas sur le petit écran qui pourrait rendre service au grand écran. C'est en rediffusant ses chefs-d'œuvres que la télévision nous aide à mieux la décortiquer. stop. Des touristes français sont «tombés» sur des produits de l'artisanat marocain à Tabarka et à Sidi Boussaïd dans cette chère Tunisie si proche et si lointaine. Attention, on nous achète partout… Soyons vigilants pour la qualité. stop. El Ouali qui nous a fait rire sur Nessma maghrébine et citadine, mieux qu'un «moulabali», va revenir en force dans un feuilleton aussi fade qu'une salade sans thon. Mais El Ouali a du mérite, il ne pète pas les plombs après avoir été applaudi par le public. Contrairement à certains «Bouzghiba» comme dirait Razak, l'artiste réhabilité. stop.