Dans le cadre de sa participation, en compagnie de ses frères, Wissam et Adnan Joubran, à la 24ème édition du festival Gnaoua et Musiques du monde, Samir Joubran a accordé un entretien à la MAP dans lequel il est revenu sur la participation du trio palestinien à cette manifestation culturelle, les aspects importants qui caractérisent la musique du trio et ses futurs projets. Le trio Joubran anime une soirée musicale dans le cadre du festival Gnaoua et Musiques du monde d'Essaouira, parlez-nous de votre participation à cet événement ? C'est notre troisième participation au festival Gnaoua et Musiques du monde d'Essaouira et nous sommes très heureux de nous trouver ici pour en apprendre davantage sur la musique gnaoui. Dans un moment où l'art est devenu commercial, je pense que la musique gnaoui a conservé son authenticité et sa singularité. Quels aspects caractérisent la musique du trio Joubran ? Le trio Joubran est composé de trois frères qui jouent le Oud avec trois personnalités différentes. Nous sommes également trois compositeurs et chacun d'entre nous apporte sa touche personnelle au niveau du style et de la performance, tout en créant un mélange homogène. Quels ont été les artistes qui vous ont inspirés ? Personnellement, je suis très sensible à toute belle musique, qu'elle soit égyptienne ou sous forme de Mouwashahat, et je suis aussi passionné par d'autres genres musicaux dont la musique classique occidentale et la musique indienne. Pouvez-vous nous dire plus sur vos futurs projets ? L'année prochaine, nous célébrerons 20 ans de notre parcours artistique, une période durant laquelle nous avons su sauvegarder notre continuité, contrairement à d'autres artistes qui n'ont pas eu cette chance. A l'avenir, nous présenterons une nouvelle performance artistique durant laquelle nous jouerons au Oud avec d'autres instruments musicaux.