Après le cinglant camouflet infligé au polisario par la justice britannique au sujet de l'accords d'association maroco-britannique, le front séparatiste tenter d'influencer quelques députés à Westminster pour faire pression sur le gouvernement de Rishi Sunak dont il redoutent un engagement plus explicite en faveur de la marocanité du Sahara. Détails. Les sympathisants du front séparatiste, appartenant pour la plupart à des groupes minoritaires, ont interpellé le ministre d'Etat britannique aux Affaires étrangères, Lord Ahmad Tariq, à la Chambre basse du Parlement, à propos de la position britannique sur le Sahara, en tentant de contester encore une fois, les accords commerciaux signés par le Royaume avec ses partenaires internationaux. Les soutiens du Front polisario à la Chambre basse du Parlement ont adressé, le 15 mai, une question écrite au ministre d'Etat britannique aux Affaires étrangères, Lord Ahmad Tariq, portant sur les démarches diplomatiques entreprises par son département pour aider à résoudre le conflit du Sahara. A travers sa réponse, une semaine plus tard, Lord Ahmad Tariq a fait valoir que « le Royaume-Uni soutient les efforts menés par les Nations unies en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, basée sur le compromis ». Sa position a été on ne peut plus claire : « Nous soutenons fermement le travail de Staffan de Mistura, Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, et encourageons régulièrement les partenaires clés à un engagement constructif dans le processus politique», a-t-il affirmé. Et de préciser : « la question du Sahara était au menu de la 4e session du Dialogue stratégique Royaume-Uni - Maroc, tenue le 9 mai à Rabat. L'ambassadrice britannique auprès de l'ONU, Barbara Woodward, a également abordé ce dossier, le 18 avril, avec son homologue marocain, Omar Hilale ». La justice britannique, rappelons-le, a rejeté, jeudi 25 mai, l'action du polisario contre l'accord commercial liant le Maroc et le Royaume-Uni. Pour rappel, en décembre 2022, le recours judiciaire contre l'accord d'association par un collectif dit «Western Sahara Compaign UK », proche du Polisario, a été également catégoriquement rejeté.