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Nizar Baraka participe à une réunion du groupe consultatif africain et expose les actions engagées par le Royaume pour l'amélioration de l'environnement des affaires Assemblées du FMI et de la BM à Istanbul
Le ministre délégué chargé des Affaires économiques et générales, Nizar Baraka a pris part, samedi à Istanbul, à une réunion du Groupe consultatif africain du Fonds monétaire international (FMI), présidée par le directeur général de l'institution financière, M. Dominique Strauss Kahn. La réunion qui s'inscrit dans le cadre des activités tenues à l'occasion des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale (BM) qui se tiennent du 3 au 6 octobre dans la métropole turque, a été l'occasion pour les pays africains de rappeler l'impact de la crise financière sur leurs économies et d'appeler le FMI à continuer son action de soutien en faveur de ces pays. Dans son intervention, le directeur général du FMI a indiqué que plusieurs actions ont été entreprises par l'institution financière internationale en vue de soutenir les pays membres et les aider à faire face aux retombées de la crise. Dans ce contexte il a exhorté les pays africains à accélérer le processus d'adoption de la réforme des quote-parts et de la représentation qui devrait notamment améliorer la gouvernance de cette institution financière internationale par une plus grande implication des pays africains dans le processus de prise de décision du FMI. Conduite par M. Baraka, la délégation marocaine participant aux réunions des assemblées annuelles du FMI et de la BM compte notamment parmi ses membres le Wali Bank Al Maghreb, M. Abdellatif Jouahri, le directeur du trésor et des finances extérieures au ministère de l'Economie et des Finances, M. Zouheir Chorfi, ainsi que leurs collaborateurs. Les assemblées dont les séances plénières auront lieu mardi et mercredi prochains, se déroulent en présence de près de 15.000 participants, dont des ministres des Finances et présidents de banques centrales ainsi que des représentants d'ONG et d'institutions financières de 185 pays. Par ailleurs, M. Nizar Baraka, s'est entretenu, samedi à Istanbul, avec la vice-présidente par intérim du département «développement du secteur privé et financier» à la Banque mondiale (BM) et directrice en charge du rapport «doing Business», Mme Penelopes Brook. Au cours de cet entretien, qui s'inscrit dans le cadre des activités de la délégation marocaine aux assemblées annuelles de la BM et du Fonds monétaire international (FMI), M. Baraka a présenté les réformes engagées par le Royaume en particulier dans le domaine de l'amélioration de l'environnement des affaires, rappelant à cet effet les Hautes Orientations Royales contenues dans le discours de SM le Roi Mohammed VI à l'occasion du 56ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple qui a défini les principes et jeté les bases de la réforme judiciaire. Le ministre qui a également souligné la création du Comité National de l'Environnement des Affaires, sous la présidence du Premier ministre, a évoqué les principales mesures prises par les pouvoirs publics dans ce domaine. Il a notamment fait état de la mise en place de l'instance de lute contre la corruption, l'unité de lutte contre le blanchiment d'argent ainsi que les principaux instruments pour la promotion de la très petite et de la petite et moyenne entreprises (PME), à travers la conclusion d'un contrat programme avec l'Agence Nationale de la Promotion de la PME. M. Baraka a, en outre, abordé les avancées notables réalisées par le Maroc en matière de réalisation des grands projets d'infrastructures et d'attraction des investissements directs étrangers, soulignant notamment la mise en place de l'Agence Marocaine de développement des investissements. Evoquant le rapport «Doing business» de la BM qui mesure la réglementation des affaires dans 183 pays, le ministre chargé des Affaires économiques et générales a précisé que «bien que beaucoup de choses restent à faire pour améliorer le climat des affaires, le rapport Doing business mériterait de refléter plus encore la dynamique des réformes en cours, qui hisse le Maroc au troisième rang parmi les pays africains en terme d'attraction des investissements directs étrangers». «Globalement, et en comparaison avec les autres pays de la région MENA, le Royaume est bien placé concernant les procédures administratives, notamment en matière de création d'entreprises et d'obtention des autorisations pour investir», a-t-il dit rappelant que le Maroc continue de bénéficier de «l'Investment Grade». Dans son intervention, Mme Penelope Brooke a salué les efforts entrepris par le Maroc durant ces dernières années et expliqué que l'objectif du rapport «Doing busness», qui reste un outil d'appréciation et d'évaluation perfectible, est de pousser les pays à se focaliser sur les mesures et les indicateurs les plus significatifs concernant l'acte d'investir et à progresser en matière d'attraction des investissements. A l'issue de cet entretien, il a été convenu d'organiser prochainement au Maroc, un séminaire pour partager les expériences et les bonnes pratiques en matière d'amélioration de l'environnement des affaires.