Les versements d'argent suspects du FC Barcelone à Jose Maria Enriquez Negreira, ancien haut responsable de l'arbitrage espagnol, mettent le football espagnol en émoi: le club et ses dirigeants risquent gros s'il s'avère que les sommes en question ont servi à corrompre des arbitres. Le fisc espagnol a décelé des irrégularités dans les paiements des impôts de l'entreprise Dasnil 95, qui appartient à José Maria Enriquez Negreira, ancien arbitre et ex-vice président du comité technique arbitral (CTA) de la fédération espagnole de football entre 1994 et 2018.
Elle a transmis ses informations à la justice, qui a décidé d'ouvrir une enquête.
Le Barça a admis avoir versé plus de 6 millions d'euros (6,659.488 euros) pour des questions purement sportives.
Le FC Barcelone a-t-il vraiment corrompu les arbitres espagnols pour fausser les résultats des rencontres du championnat et de coupe des dernières saisons ?
Risque-t-il de perdre les titres remportés.
L'« affaire Negreira » arrive officiellement en Suisse. C'est devenu officiel : l'UEFA a ouvert une enquête contre Barcelone accusée de corruption.
Les inspecteurs de la commission d'éthique et de discipline de la plus haute instance européenne ont ouvert une enquête pour découvrir en détail tout ce qui s'est passé.
Concrètement, ils parlent d'une possible "violation légale" des lois de l'UEFA et insistent sur le fait qu'ils iront jusqu'au bout de l'enquête.
Il y a quelques semaines, on savait déjà, par Andreu Camps, secrétaire général de la FEF, que l'UEFA avait demandé des informations pour tenter de clarifier tout ce qui s'était passé.
Conformément à l'article 31 (4) du Règlement disciplinaire de l'UEFA, les inspecteurs d'éthique et de discipline de l'UEFA ont été nommés aujourd'hui pour mener une enquête sur une éventuelle violation du cadre juridique de l'UEFA par le FC Barcelone en relation avec l'affaire dite "Negreira", indique la note envoyée.
Désormais, l'UEFA adoptera le silence administratif jusqu'à ce qu'il y ait un verdict.
Le cas de Barcelone était similaire à celui de la Juventus, qui faisait également l'objet d'une enquête pour "l'affaire des plus-values" en Italie.
Désormais, celui qui concerne l'équipe catalane est officiellement sous la loupe de l'UEFA, qui pourrait sanctionner le club de Laporta si elle estimait qu'il y avait eu des irrégularités qui violaient son code disciplinaire.
L'une de ces sanctions pourrait être la privation de disputer les compétitions européennes (Ligue des champions, Ligue Europa ou Ligue) pendant un temps déterminé.
En plus, des sanctions financières (paiement de lourdes amendes) et retrait des points du championnat espagnol pourraient toucher les catalans.