Les îles Canaries soutient les bonnes relations qu'entretiennent le Maroc et l'Espagne du fait qu'elles profitent, aux yeux du président, Ángel Víctor Torres, aux régions frontalières, principalement en terme de diminution du flux d'immigrants. Le rythme auquel les relations Maroc-espagnoles évoluent ces derniers temps ne cesse d'être soutenu par la communauté internationale du fait des avantages qu'elles procurent pour les deux partenaires. C'est en tout cas ce qui ressort des propos récents du président des îles Canaries, Ángel Víctor Torres, qui a souligné que les «bonnes» relations entre l'Espagne et le Maroc «profitent aux régions frontalières». «Lorsque les relations entre l'Espagne et le Maroc sont bonnes, les Iles Canaries en profitent. Lorsque les relations sont mauvaises, toutes les régions frontalières sont les premières à en pâtir», a-t-il indiqué dans des déclarations reprises par la presse espagnole, soulignant qu'actuellement les relations entre les deux pays sont «normalisées» et «s'améliorent». Une réalité qui a conduit, selon lui, à plus de vigilance en ce qui concerne la migration irrégulière vers l'archipel. «Sans aucun doute, les immigrants ont diminué au fil du temps», a reconnu Ángel Víctor Torres, ajoutant que «l'on ne peut pas dire que lorsqu'elles sont mauvaises, la vigilance nécessaire n'est pas exercée». Ainsi, lorsque l'immigration irrégulière dans les îles Canaries diminue «de 60 ou 40 %», cela représente, selon lui, un pas «très important» pour la communauté autonome espagnole. Pour rappel, le président des îles Canaries a effectué, il y a deux semaines, une visite de travail au Maroc où il a eu des entretiens avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita.
Des entretiens qui s'inscrivent dans le cadre de la poursuite de la dynamique positive initiée à la tenue, en février dernier, de la 12e session de la Réunion de haut niveau Maroc-Espagne », et qui ouvrent la voie devant les gouvernements régionaux d'Espagne pour s'inscrire dans la consécration de la position positive du gouvernement central de Madrid à l'égard de la Sahara marocaine.