Une réunion d'échange avec la diaspora marocaine sous l'égide Très Haute Approche Royale pour une nouvelle gouvernance dans la gestion des affaires des MRE a été organisée, mercredi à Poitiers (Ouest de la France), à l'initiative du Consulat général du Royaume à Bordeaux. Cette réunion-débat est la deuxième étape du processus consultatif mené par le consulat dans le cadre d'une approche participative, impliquant les représentants des différentes composantes de la communauté marocaine résidant en Nouvelle Aquitaine et visant à renforcer davantage les liens de communication avec la diaspora, selon un communiqué du consulat. A cette occasion, le consul général du Maroc à Bordeaux, Ahmed Nouri Salimi, a exposé les dernières réformes mises en place et les dispositions gouvernementales prises en faveur de la communauté marocaine résidant à l'étranger pour moderniser, performer et faciliter le travail consulaire et promouvoir la condition des Marocains du monde. Il a appelé les compétences marocaines à saisir ce momentum historique d'affirmation de leurs pays d'origine, en tant que puissance diplomatique et économique émergente sur la scène régionale et internationale, grâce au leadership agissant du Roi Mohammed VI, pour raffermir les relations de connaissance et de confiance mutuelles avec leur pays. Un Maroc nouveau, émancipé, respecté, influent, fédérateur et où la diaspora expatriée jouit pleinement de la place privilégiée qui lui échoit, en tant qu'acteur de développement et de changement positif dans son pays d'origine, tel que voulu par le Souverain, a-t-il dit, dans sa citation dans le communiqué. De son côté, Bouziane Fourka, entrepreneur et homme politique à Poitiers, a souligné que les compétences marocaines expatriées constituent une ressource sur laquelle il faudrait capitaliser, estimant que la communauté marocaine résidant à l'étranger est « une diaspora de connaissances » riche par sa diversité et sa vitalité et susceptible de se mobiliser en faveur de l'économie de son pays et de ses régions, à la faveur d'une politique publique cohérente et coordonnée qui valorise et promeut leurs compétences, et ce à travers la mise en place de canaux et d'institutions fédérateurs et représentatifs efficients, tels qu'une banque de compétences ou un Conseil Economique et Social des MRE, relève-t-on dans le même document.. Pour sa part, Amal Mellah, élue municipale et militante associative à Poitiers, a signalé que l'engagement politique des jeunes générations des MRE dans leurs pays d'accueil, porteuses d'une bi-culture fondatrice d'un nouveau rapport managérial et d'une efficacité décisionnelle, demeure une des voies essentielles pour contribuer au rayonnement diplomatique et du softpower du Maroc, et se constituer ainsi en points de soutien au regard des objectifs conjoints des autorités publiques et de la diaspora. Salem Ourzik, économiste et homme politique à Chauvigny (Centre-Ouest de la France) a, quant à lui, souligné que les transferts des MRE vers leur pays d'origine, au-delà de la manne financière qu'ils représentent, devraient prendre la forme de collaboration à des projets de renforcement des capacités de recherche des institutions locales, de lancement de nouvelles institutions de recherches, et de soutien aux nouvelles formations ou de modernisation du système d'enseignement, et ce par le biais d'une politique publique structurée clairement axée en direction des migrants qualifiées, pourrait-on lire dans le communiqué. L'ensemble des interventions des participants à cette rencontre a convergé dans le sens de l'expression d'une déterlination chez les Marocains résidant à l'étranger de s'impliquer professionnellement au Maroc, d'y découvrir les opportunités d'installation et de participer pleinement à l'essor du Royaume en prenant part aux projets structurants en cours sous l'égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.