Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résident à l'étranger a annoncé, lundi 30 janvier à Rabat, la signature d'un mémorandum d'entente avec l'Instance Nationale de la Probité de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC), dans le cadre du renforcement de la coopération. Selon un communiqué du ministère, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita et le Président de l'Instance nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption, Mohamed Bachir Rachdi, ont co-présidé, ce lundi à Rabat, la cérémonie lors de laquelle les deux parties ont signé un mémorandum d'entente pour identifier les domaines de coopération conjointe dans le domaine de la lutte contre la corruption. Cet accord vise à renforcer la coopération, la coordination et la concertation à travers la mise en place d'un cadre institutionnel dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption ainsi que l'identification des domaines de coopération entre les deux parties. Il porte également sur le suivie de la mise en œuvre des obligations internationales du Maroc, découlant des rapports et des conventions ratifiées dans ce domaine, en coordination avec les autorités, les secteurs et les organismes concernés, en plus d'autres domaines qui restent à convenir entre les parties. À cet égard, M. Bourita a indiqué que cette initiative s'inscrit "dans le cadre de l'approche à laquelle SM le Roi Mohammed VI ne cesse d'appeler, consistant à lier les politiques intérieures aux orientations étrangères". Il a en outre souligné que le Maroc devrait passer du statut d'importateur de réponses relatives aux problématiques qui entravent la probité, à celui de contributeur et acteur dans les discussions internationales et influent dans les décisions adoptées, partant de son expérience nationale et en considération de sa valeur ajoutée pouvant enrichir le débat international. M. Bourita a en outre salué la présence remarquable de l'INPPLC aux niveaux régional, continental et international, relevant à ce titre que le réseau diplomatique devra accompagner l'Instance dans son action à l'étranger. Pour assurer la mise en œuvre des dispositions de ce mémorandum d'entente, un comité mixte a été mis en place entre les deux parties en vue d'examiner et d'approuver les activités conjointes, assurer le suivi de leur mise en œuvre dans le cadre d'un programme de travail annuel qui définit les objectifs opérationnels et les obligations de chaque partie et d'évaluer les conséquences qui en découlent, en plus de la mise à jour et l'adaptation de leur contenu si nécessaire.