Les députés du Parti socialiste espagnol ont voté contre la résolution hostile du Parlement européen. Un choix défendu par le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, très soucieux de préserver l'excellence de la coopération bilatérale entre Rabat et Madrid. Détails. Dans un geste notoire, les députés socialistes espagnols du Parlement européen n'ont pas voté la résolution hostile au Maroc. Ces derniers ont fait partie des 42 eurodéputés qui ont voté contre le texte aux côtés des députés du Rassemblement national. Le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, n'as pas manqué de réagir à cette résolution tout en expliquant l'attitude des élus de son parti. Lors d'une conférence de presse conjointe avec le président français Emmanuel Macron, il a été interrogé sur l'opposition des députés du Parti socialiste espagnol à la résolution. Le locataire du palais Moncloa a justifié ce vote négatif, en expliquant que « certains éléments » de cette résolution n'étaient pas partagés. Le Chef de l'Exécutif espagnol s'est contenté de ce commentaire sans en donner plus de détails. Sanchez, qui s'est exprimé en tant que secrétaire général du PSOE, a noté qu'il « arrive généralement à d'autres occasions qu'il y ait également un sens différent du vote parmi les députés socialistes ». En effet, le Parti socialiste espagnol, au pouvoir, ne semble pas vouloir altérer les relations excellentes avec le Maroc en adhérant une aventure législative hostile au Parlement de Strasbourg. D'ailleurs, Sanchez n'a pas manqué d'évoquer la coopération entre Rabat et Madrid dans son allocution, en soulignant l'importance de la prochaine réunion de haut niveau que les deux pays tiendront les 1er et 2 février. Rappelons que les eurodéputés ont voté à une très large majorité une résolution condamnant la détérioration de la liberté de la presse et les violations des droits de l'homme. Adoptée à 356 voix favorables et à 42 voix opposées, la résolution demande à l'Union européenne « de peser de tout son poids pour obtenir des améliorations concrètes de la situation des droits de l'homme au Maroc ».