Le dernier match de la deuxième journée du Mondial 2022 opposait les Etats Unis aux Pays de Galle dans un affrontement entre deux styles très différents, les rugueux Gallois et les chatoyants américains. La première était américaine
Le coup d'envoi était donné par l'équipe américaine. Sur le terrain, il y avait de la rigueur et de l'agressivité des deux côtés. Les Américains jouaient très haut dans la moitié de terrain de leurs adversaires obligés de défendre. Les Gallois tentaient de mettre le pied sur le ballon sans y arriver pour longtemps.
Le haut dispositif américain maintenaient les Gallois ''chez eux'' subissant le jeu. Les Américains enchaînaient les combinaisons dans les petits espaces, prenant souvent la défense galloise de vitesse. Ils allaient en être récompensés.
A la 36e, l'Américain Timothy Weah (fils de George Weah), après une accélération dans l'axe et bien servi dans la profondeur, de l'extérieur du pied droit, a ajusté son ballon ouvrant somptueusement le score en faveur des siens (1-0).
Les deux équipes ont été renvoyées aux vestiaires après une période à sens unique durant laquelle les Américains ont tout raflé: la possession, la maîtrise et le score (1-0).
La deuxième galloise
Après la pause, les Gallois sont partis à l'offensive mettant les Américains sous pression. Assiégés, ces derniers avaient du mal à mettre le pied sur le ballon et à calmer les ardeurs galloises. Les coéquipiers de Gareth Bale ont failli égaliser sans la claquette du gardien américain à la 65' minute.
Les Gallois, ayant échoué à convertir en but leur temps fort d'une vingtaine de minutes, pourraient le regretter en fin de match. Les Américains retrouvaient progressivement leur allant parvenant à rééquilibrer ainsi le jeu. Seulement Gareth était là!
81': un penalty que Bale était allé chercher a permis aux Galois d'égaliser. Gareth Bale s'est fait justice lui-même. C'était mérité. Les Gallois étaient plus agressifs, plus généreux et plus présents offensivement.
La fin du match était rythmée et très intéressante. On cherchait le KO. Il n'a pas eu lieu. Le nul a prévalu (1-1) malgré l'intensité des duels lors des dernières minutes du temps réglementaire et les 9 du temps additionnel.
Les joueurs, au bout de la rupture, ont terminé le match en serrant les dents tellement ils ont été épuisés physiquement avant le sifflet final de l'arbitre Abderrahmane Al Jasseme.