L'examen des candidatures aux élections communales du 12 juin révèle une grande avancée au niveau des candidatures féminines et une nette progression de la proportion des jeunes qui ont moins de 33 ans, ainsi qu'une amélioration sensible du niveau d'instruction par rapport à 2003. Selon les statistiques fournis par le ministère de l'Intérieur, le nombre des candidates a atteint 20.458, soit 15,7%, alors qu'en 2003, ce taux ne dépassait guère les 4,8%. Cette ascension du nombre des candidates n'est pas le fruit du hasard, mais le résultat d'une action d'envergure de conscientisation et de mobilisation engagée par les partis politiques authentiques et à leur tête le Parti de l'Istiqlal. L'Istiqlal a été à l'avant-garde de cette action en faveur de la participation des femmes et des jeunes à la vie politique. Il a été le premier à accorder des postes de responsabilité à des militantes istiqlaliennes aussi bien au Comité exécutif qu'au niveau des autres instances du parti. L'Istiqlal défend ardemment le principe de l'égalité des sexes et accorde à la femme le même intérêt qu'il réserve aux autres composantes de la société. La femme marocaine a fait ses preuves dans tous les domaines aussi bien au niveau de la représentation législative qu'en ce qui concerne la gestion des affaires locales. Elle est donc apte à gérer les affaires de la cité et ne manque pas d'imagination et d'ardeur pour répondre aux attentes des citoyens et promouvoir la vie dans la commune. Outre les listes additionnelles réservées aux femmes, un grand nombre de candidates figure sur les listes ordinaires présentées par le Parti de l'Istiqlal. L'Istiqlal veut ainsi finir avec la marginalisation dont a souffert la femme marocaine et veut la propulser aux premiers rangs pour accomplir le mieux son devoir national et s'associer à l'homme pour assurer le développement humain durable et doter la commune des infrastructures de base dont ont besoin les populations. Il appartient donc à la femme marocaine en milieu urbain et rural de participer massivement à l'opération votative le 12 juin et d'être à la hauteur des responsabilités historiques qui lui incombent dans cette phase déterminante de l'approfondissement de la pratique démocratique locale et du développement intégré de toutes les régions. La femme marocaine doit participer activement à l'œuvre de développement et à la réalisation des grands chantiers et des réformes fondamentales que connaît notre pays. La participation massive et enthousiaste au vote est un devoir et un droit que doivent exercer tous les citoyens en faisant un choix dicté par leur conscience et par leur attachement à leur patrie.