Ce vendredi 12 juin, plus de 13 millions de Marocains sont attendus aux urnes pour élire leurs conseillers communaux. Les candidats et les candidates ne ménagent aucun effort pour séduire le plus de citoyens. À J-2, la campagne électorale bat son plein. Plutôt timides au lancement de la campagne samedi 30 mai à minuit, les candidats aux communales passent à la vitesse supérieure. Dans la dernière ligne droite pour les 27.795 sièges dans 1.503 communes à travers le Royaume, les 130.223 candidats ne ménagent aucun effort pour séduire le plus de citoyens. Du porte-à-porte, mailing, télévision, radio, presse écrite, distribution de tracts, Internet, Youtube et même Facebook pour les candidats des 30 partis de la place en lice pour 221 communes urbaines et 1.282 communes rurales. Certains d'entre eux ne lésinent pas sur les moyens pour convaincre plus de 13 millions de Marocains à voter en leur faveur ce vendredi 12 juin. Par ordre décroissant, c'est le Parti Authenticité et Modernité (PAM) qui arrive en tête du palmarès avec 16.793 candidats. Et c'est le PAM qui mène sur le terrain une campagne électorale dynamique. Le parti de Fouad Ali El Himma dépasse l'Istiqlal (PI) qui occupe la seconde place avec 15.681 candidats. Le PAM et l'Istiqlal du Premier ministre Abbas El Fassi sont les deux formations politiques de la place qui ont présenté des candidatures dans plus de 50% des circonscriptions. Au troisième rang, il y a le Rassemblement national des indépendants (RNI) avec 12.432 candidats, talonné de près par l'Union socialiste des forces populaires (USFP) avec 12.241 candidats. S'agissant du Parti islamiste Justice et Développement (PJD), il compte 8.870 candidats présents dans environ un tiers des circonscriptions. La proportion des candidats aux communales ayant une formation supérieure ou secondaire est de 58 %, contre 50 % en 2003. Les candidats tête de listes ayant un niveau supérieur ou secondaire représentent 87 % contre 78 % en 2003. Le nombre d'élus sortants se chiffre à 22.944 mais un redécoupage électoral a eu lieu depuis 2003, date des dernières élections communales, et le nombre de sièges à pourvoir a ainsi augmenté. Le scrutin sera uninominal et de liste (à la proportionnelle dans les communes de plus de 35.000 habitants). 38.248 bureaux de vote seront ouverts à travers le Maroc. Selon le ministère de l'Intérieur, le renouvellement des élus est estimé à plus de 40%. En effet, seuls 60% des sortants se représentent. Les candidatures déposées s'élèvent à 130.223, dont 114.939 pour les circonscriptions électorales ordinaires et 15.284 pour les listes additionnelles réservées aux femmes. Pour le nombre de candidats sans appartenance politique, il a diminué par rapport aux élections de 2003 (3.033 candidats en 2003-1.598 en 2009). En ce qui concerne les candidatures féminines, elles s'élèvent à 20.458 (soit 15,7% du total) contre 4,8% en 2003. La moyenne des candidatures féminines à l'échelle nationale s'élève à 5 candidates pour chaque siège (4,6 %). Cette moyenne a atteint en milieu urbain 10,6% et3 % en milieu rural. Les candidates ayant moins de 23 ans représentent 9,4% (1,.437) et celles ayant moins de 35 ans représentent 52,2 %. Et près de 55,6 % des candidates ont une formation supérieure ou secondaire. La campagne électorale durera jusqu'au jeudi 11 juin 2009 à 24h00. Candidatures des principaux partis : Le nombre des candidats des principaux partis politiques par ordre décroissant : 1- PAM : 16.793 candidats. 2- Istiqlal (PI) : 15.681. 3- RNI : 12.432. 4- USFP : 12.241. 5- PJD : 8.870. 6- MP : 8.595. 7- PPS : 6.850. 8- UC : 5.989. 9- Alliance de la gauche démocratique et partis membres : 5.248. 10- FFD : 5.216.