Trois marocains se trouvaient à bord du vol de l'Airbus français, qui a disparu lundi entre Rio de Janeiro et Paris, a indiqué la compagnie Air France. Dans un communiqué, la compagnie a publié la liste des nationalités des passagers, qui étaient à bord de cet avion, au nombre de 216. Cette liste a été reconstituée sur la base des informations fournies par les autorités brésiliennes. L'Airbus, qui devait atterrir à l'aéroport de Paris Charles de Gaulle à 11 heures 10 locales, transportait notamment 61 français, 58 brésiliens, 26 allemands. Le directeur général d'Air France, Pierre-Henry Gourgeon, a affirmé, lundi soir, que la zone où avait disparu l'Airbus A330 d'Air France, entre Rio de Janeiro et Paris, a été localisée «à quelques dizaines» de milles nautiques près. «La catastrophe (...) s'est produite à mi-chemin entre les côtes brésiliennes et les côtes africaines», a déclaré M. Gourgeon, lors d'un point de presse, ajoutant que la zone concernée est cernée à quelques dizaines de milles nautiques près (un mille nautique est équivalent à 1,8 km). L'examen des données envoyées automatiquement par l'Airbus a fait apparaître une «succession d'une dizaine de messages techniques» vers 04h15, heure de Paris (02H15 GMT), a-t-il signalé, ajoutant que «plusieurs équipements sont l'objet de pannes» ayant provoqué «une situation totalement inédite dans l'avion». «Il est probable que c'est peu après ces messages que s'est produit l'impact dans l'Atlantique», a souligné le directeur général d'Air France, indiquant que peu avant l'envoi de ces messages, «l'appareil a traversé des turbulences significatives». Pierre-Henry Gougeon s'est, néanmoins, refusé à faire un «lien direct» entre les conditions météo et les messages techniques.