Selon la presse espagnole, le Chef du gouvernement Pedro Sanchez aurait écarté les ministres du parti Podemos de la délégation ministérielle qui se rendra au Maroc pour participer à la réunion de haut niveau, prévue en novembre prochain. Détails. À quelques semaines de la réunion de haut niveau entre le Maroc et l'Espagne, le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, semble veiller à ce que tout se déroule dans les meilleures conditions sans aucun incident malencontreux. Raison pour laquelle il a pris soin d'écarter les ministres issue du parti d'extrême gauche, Podemos, son allié dans la coalition, de la délégation ministérielle qui se rendra au Maroc. C'est que révèle le journal espagnol OKdario, qui cite des sources gouvernementales. Connus pour leur hostilité à l'égard du Maroc surtout en ce qui concerne son intégrité territoriale et pour leur soutien ostensible aux thèses du polisario, les ministres de Podemos posent problème pour Pedro Sanchez qui semble vouloir éviter tout incident ou toute déclaration qui embrasserait son gouvernement, au moment où Rabat et Madrid renouvelle leur coopération après la crise diplomatique. Podemos, rappelons-le, s'est farouchement opposé à la décision de Pedro Sanchez de soutenir le plan d'autonomie pour le Sahara. Actuellement, Rabat et Madrid préparent la tenue du sommet de haut niveau qui aura lieu en novembre prochain. Cette réunion ministérielle a été reportée plusieurs fois en 2021 à cause d'une conjoncture défavorable. Maintenant que les deux pays tournent la page de la crise qui les a opposés pendant des mois, toutes les conditions sont réunies pour que la réunion s'organise dans de bonnes conditions. Cette réunion s'inscrit dans le cadre de la reprise et de l'amélioration de la coopération bilatérale comme acté dans la feuille de route signée entre Rabat et Madrid lors de la visite de Pedro Sanchez au Maroc en avril 2022 qui a mis fin à l'épisode de la brouille diplomatique. Depuis lors, les deux pays ont repris le dialogue et ont commencé à coopérer dans plusieurs domaines dont la lutte contre l'immigration clandestine et le commerce transfrontalier. Il a été annoncé à cet égard, lors de la dernière rencontre entre Nasser Bourita et José Manuel Alabres, que le commerce légal de marchandises au niveau des points de passage à Sebta et Melilia reprendra à partir de janvier prochain.