Le Conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement vient d'approuver, un financement additionnel de 57 millions d'euros en faveur du Maroc pour contribuer au financement de la construction, en cours, du complexe portuaire de Nador West Med. Le financement additionnel approuvé par le Conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement complète un premier de près de 113 millions d'euros, octroyé par la Banque en 2015, indique un communiqué de la BAD, publié en marge des 57è assemblées de la Banque, organisées à Accra. Le projet porte sur la construction de deux terminaux à conteneurs équivalents vingt pieds, de trois millions, d'un poste vrac spécialisé de quatre millions de tonnes et d'un terminal marchandises diverses de 33 millions de tonnes, précise la BAD. « Au carrefour d'importantes routes de transport de conteneurs et d'hydrocarbures, la construction de cette nouvelle infrastructure portuaire en eaux profondes, consolide la présence du Royaume du Maroc sur les voies maritimes mondiales », a relevé le directeur général du Groupe de la BAD pour l'Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, cité par le communiqué. Nador West Med sera adossé à un pôle commercial, industriel, logistique et tertiaire situé dans une zone économique intégrée qui offrira de nouvelles opportunités d'emploi, fait savoir la même source. Nador West Med vise également à accroître la compétitivité logistique de l'économie nationale et à sécuriser l'approvisionnement du pays en hydrocarbures, drainant une partie de l'activité maritime mondiale qui transite par le bassin Méditerranéen. Il porte la volonté du Royaume chérifien d'approfondir son ancrage à l'espace africain. Dans la logique d'une complémentarité active, cette nouvelle infrastructure vient compléter l'offre du port Tanger Med, inauguré en 2004. Placées sous le thème « Favoriser la résilience climatique et une transition énergétique juste pour l'Afrique », les 57è assemblée de la BAD visent à discuter des moyens d'aider les pays africains à s'adapter aux changements climatiques, à travers notamment la mobilisation de ressources nécessaires.