Après l'accord du 18 janvier dernier, le ministère de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports a tenu, mercredi, une réunion avec les syndicats les plus représentatifs du secteur de l'enseignement afin de discuter de plusieurs thématiques. Détails. Les syndicats ayant participé à cette réunion sont la Fédération nationale de l'enseignement (UMT), le Syndicat national de l'enseignement (CDT), la Fédération libre de l'éducation (UGTM), la Fédération nationale de l'enseignement (FNE) et le Syndicat national de l'enseignement (FDT). Ces derniers ont annoncé que ladite réunion a porté sur plusieurs thématiques, notamment la réforme du statut des enseignants, la question épineuse des enseignants contractuels, des enseignants du primaire et du collégial exclus de la promotion hors échelle, la création d'un cadre d'enseignant-chercheur pour les salariés titulaires d'un doctorat, les conditions d'accès aux centres de formation du ministère de tutelle, la rémunération pour le travail dans des régions éloignées, etc. La réunion a, par ailleurs, inclus des dossiers liés aux cadres interministériels, aux techniciens, aux ingénieurs d'Etat, aux rédacteurs et aux administrateurs. Outre cela, l'amélioration des conditions de travail des enseignants de traduction et de l'amazighe, des salariés des administrations centrales et régionales et du personnel chargé de la gestion des intérêts matériels et financiers a également été au cœur des discussions. A rappeler que le ministère de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports et les syndicats représentatifs du secteur ont signé un accord qui traduit une convergence de vue, concernant la nécessité d'une réforme du statut particulier du personnel du ministère de l'Education nationale. Le système actuel sera révisé pour aboutir à un nouveau statut unifié, comprenant tous les corps du personnel éducatif avec une amélioration des conditions de travail et de nouvelles incitations à la performance. Concernant le cahier revendicatif des syndicats, Chakib Benmoussa a approuvé une série de revendications relatives à l'avancement en échelons de plusieurs catégories d'enseignants, à savoir les cadres administratifs, les conseillers éducatifs, les cadres de l'enseignement ayant des diplômes supérieurs tels que le master et les enseignants porteurs de doctorats. Toutes les catégories susmentionnées devraient bénéficier d'une promotion dans l'échelle administrative, ce qui implique des augmentations de salaires, selon les règles en vigueur.