Mercredi soir, le président de la FRMF s'est livré sans langue de bois sur plusieurs sujets parmi lesquels la Fédération, le merchandising, la Botola et les cas Ziyech, Mazraoui et Hamdallah. C'était lors d'un Twitter space animé par le site Soccer 212. C'était une première du président de la Fédération sur Twitter. Cas Ziyech et Mezraoui
« Hakim Ziyech et Noussair Mazraoui sont deux joueurs de l'équipe nationale marocaine. Ce sont deux Marocains qui, quelles que soient les conditions, quelles que soient les circonstances, restent quand même Marocains et attachés à leur équipe nationale et à leur patrie... c'est le fondamental. Or, dans un processus qui dure des années par rapport à un groupe de 50 personnes, il est normal qu'il y ait des malentendus et des divergences. Il faut suivre tout cela et prendre les décisions nécessaires de façon à permettre au groupe de l'équipe nationale d'être dans les conditions possibles ».
Lekjaâ optimiste
« Personne ne peut discuter le niveau de Ziyech et de Mazraoui. Ce sont certainement deux excellents footballeurs. Ce n'est pas moi qui je vais le dire, le discuter ou le confirmer; ni personne d'ailleurs. Seulement, comme je l'ai déjà dit, dans un système de vie collectif, dans l'entreprise, dans l'administration, dans la famille, dans la société, dans un groupe de 50 personnes, la vie en groupe pendant des années il y a toujours des problèmes qui surgissent. Des problèmes qu'il faut corriger. C'est ce que nous allons faire. Nous allons les corriger de la meilleure manière possible et de la meilleure manière permettant à Hakim Ziyech et à Mazraoui et à d'autres de regagner leur équipe nationale. L'équipe nationale est un patrimoine de tous les Marocains ».
Cas Hamdallah « Je n'ai jamais reproché à Hamdallah quoi que ce soit. J'ai toujours gardé le contact avec lui. Hamdallah est un joueur Marocain, excellent et qui a du talent. Or, le talent ne suffit pas pour l'équipe nationale. Le retour de Hamdallah et d'autres pour avoir la meilleure formation ou le meilleur topo de l'équipe nationale en Coupe du monde, c'est quelque chose sur lequel on va travailler d'une manière continue ».