Comme annoncé par le Département d'Etat américain, le Secrétaire d'Etat, Antony Blinken, a rencontré l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, à Washington. La diplomatie américaine a renouvelé son soutien aux effort de l'émissaire onusien qui s'apprête à rendre son premier rapport à Antonio Guterres. Détails. Cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre du suivi de la mission de l'émissaire onusien qui vient d'achever sa première tournée régionale. Durant cette entrevue, "le Secrétaire Blinken a souligné l'engagement continu des Etats-Unis à soutenir les efforts de de Mistura pour diriger le processus politique des Nations Unies pour le Sahara", a indiqué un communiqué du Département d'Etat, ajoutant que les deux diplomates ont également discuté de l'engagement des partenaires internationaux dans le processus politique afin d'aboutir, le plus vite possible, à un règlement "durable et digne" du conflit. Depuis la fin de sa première tournée qui l'a mené au Maroc, aux camps de Tindouf, en Algérie et en Mauritanie, Staffan de Mistura multiplie les rencontres avec les responsables des pays influents dans l'affaire du Sahara. Avant de rencontrer Blinken, le diplomate italo-suédois s'est entretenu avec le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albarès, qui a mis à sa disposition un avion militaire pour se déplacer dans le cadre de l'exercice de sa mission. La réunion de Staffan de Mistura avec le Chef de la diplomatie américaine prouve à quel point la position les Etats unis est décisive dans le conflit qui dure depuis 1975. L'administration de Joe Biden a maintenu la proclamation présidentielle, signée par l'ex président, Donald Trump, et qui reconnait la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Pour autant, la Maison blanche soutient également les efforts des Nations unies pour parvenir à une solution durable et mutuellement acceptable. En tout cas, l'affaire est dévolue à exclusivement aux Nations unies. Le Maroc a pu ainsi faire barrage aux tentatives de l'Algérie et de ses alliés qui voulaient impliquer, de force, l'Union africaine dans la résolution du conflit.