Le Gabon, les Emirats arabes unis, l'Albanie, le Brésil, et le Ghana ont été élus pour siéger au Conseil de sécurité en 2022 et 2023 en tant que membres non-permanents. Ils remplacent ainsi l'Estonie, le Niger, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, le Vietnam et la Tunisie dont le mandat a expiré le 31 décembre 2021. Le 1er janvier, cinq nouveaux membres non-permanents ont accédé au Conseil de sécurité pour la période 2022-2023. la liste figurent deux alliés déclarés du Maroc qui reconnaissent sa souveraineté sur le Sahara, à savoir le Gabon et les Emirats arabes unis, avec l'ouverture de leurs consulats à Laâyoune, respectivement en janvier et novembre 2020. L'Albanie, autre pays proche du Maroc, a rejoint l'instance exécutive des Nations unies. Le Brésil fait également son entrée officielle au Conseil de sécurité. Ce grand pays d'Amérique du sud est parmi les rares Etat de la région, aux côtés du Chili et l'Argentine, qui n'ont jamais franchi le pas de la reconnaissance de la «RASD». Le dernier de la liste des nouveaux membres non-permanents du Conseil de sécurité est le Ghana. Pour rappel, en février 2017, le roi Mohammed VI avait effectué une visite au Ghana. Par ailleurs, le Conseil de sécurité se compose de 15 membres, dont cinq membres permanents : Chine, Etats-Unis d'Amérique, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni, et 10 membres élus par l'Assemblée générale pour un mandat de deux ans. Celle-ci procède chaque année à l'élection de cinq nouveaux membres non-permanents. La première tâche principale du Conseil de sécurité en vertu de la Charte des Nations Unies est de « maintenir la paix et la sécurité internationales et d'enquêter sur tout différend ou toute situation qui pourrait entraîner un désaccord entre nations ».