Pour Jose Manuel Albares, Il n'ya pas de crise avec le Maroc serait de l'histoire ancienne. Le chef de la diplomatie espagnole a fait cette déclaration au Sénat hier jeudi 16 décembre, lors d'une réunion de la Commission des Affaires étrangères. « Il n'y a pas de crise avec le Maroc », a déclaré Jose Manuel Albares hier, jeudi 16 décembre, devant la Commission des affaires étrangères du Sénat, selon des propos rapportés par les médias ibériques, dont l'agence EFE. Le chef de la diplomatie espagnole a ajouté qu'il travaillait à construire « une relation à la hauteur du XXIe siècle » avec le Maroc.
« Je suis heureux qu'il n'y ait pas de crise avec le Maroc en ce moment, mais je ne suis pas satisfait. Je veux une relation à la hauteur du XXIe siècle», a-t-il expliqué. Avec le Maroc, l'ambition du chef de la diplomatie espagnole, est « d'avoir la meilleure relation de voisinage possible ». Le Maroc, pour le responsable espagnol, est un « partenaire stratégique » avec d'innombrables intérêts communs, malgré des relations d'une «grande complexité». « Nous voulons tous aller vers une relation de voisinage idéale, et le Maroc le veut aussi », a expliqué le chef de la diplomatie espagnole, qui a révélé qu'il s'entretenait régulièrement au téléphone avec son homologue marocain, Nasser Bourita. « Nous voulons tous aller vers la relation de voisinage idéale, et le Maroc veut ça aussi », a-t-il assuré, en indiquant qu'il faut se baser sur le discours du Roi Mohammed VI d'août dernier dans lequel il a parlé du dialogue entre les deux parties, pour en être convaincu.
Albares a écarté un à un les points de friction soulevés par les sénateurs. Concernant la délimitation des frontières maritimes, par exemple, Jose Manuel Albares a assuré avoir demandé des rapports à l'Institut hydrographique marin, qui a assuré que « pour le moment, toutes les perspectives de la zone se trouvaient dans les eaux marocaines ». Rappelons que l'Espagne et le Maroc ont tourné la page de la crise diplomatique qui les avait opposés lors de l'affaire Ibrahim Ghali. Jusqu'à présent, bien que les responsables des deux pays aient échangé des louanges et des propos rassurants les uns envers les autres, José Manuel Albares ne s'est pas encore rendu au Maroc. Rabat et Madrid ont convenu de reconstruire leurs relations sur de nouvelles bases.