A l'issue de la réunion du Conseil du gouvernement, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a tenu, ce jeudi, une conférence de presse. Parmi les points abordés, l'affaire du gazoduc Maghreb-Europe dont l'Algérie a refusé le renouvellement du contrat. Détails. Interrogé sur l'affaire du gazoduc, Mustapha Baitas, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement a indiqué, lors d'une conférence de presse, tenue jeudi à Rabat, que la production et le prix de l'électricité ne seront pas affectés par la décision de l'Algérie de ne pas renouveler l'accord relatif au gazoduc Maghreb-Europe. En fait, Baitas a précisé que « ce gaz, provenant de l'Algérie, n'a jamais été destiné à l'usage ordinaire des et quotidien des citoyens. Sa plus grande partie servait à la production de l'énergie électrique », il a également rassuré que « l'effet de cette rupture est minime voire inexistant et les tarifs d'électricité ne connaitront aucune augmentation ». Concernant les récurrentes questions des journalistes sur la tension actuelle avec l'Algérie, le porte-parole du gouvernement a souligné que « le Maroc a un respect des principes de bon voisinage avec tous ». Baitas s'est abstenu de donner tout commentaire ou réaction sur des questions liées à la diplomatie marocaine et aux relations internationales, précisant que cela « relève de la responsabilité du ministre des Affaires étrangères ». Il est à rappeler qu'en réaction à la décision des autorités algériennes de ne pas reconduire I'accord sur le gazoduc Maghreb-Europe (GME), l'Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et l'Office National de l'Electricité et de l'Eau Potable (ONEE) ont expliqué que cela n'aura dans l'immédiat qu'un impact insignifiant sur la performance du système électrique national, précisant que les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l'alimentation du pays en électricité. D'autres options sont en cours d'étude pour des alternatives durables, à moyen et long termes, ont-ils ajouté.