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Enquête : Les ingénieurs IT sont-ils mal payés ?
Publié dans L'opinion le 26 - 10 - 2021

Très convoités sur le marché national comme à l'étranger, les ingénieurs IT ne sont pas satisfaits de leurs salaires au Maroc. C'est ce qui ressort de la dernière enquête Rekrute.com menée auprès des ingénieurs informaticiens.
Alors que la Covid-19 a bouleversé le marché de l'emploi, les métiers de l'IT figurent parmi ceux qui résistent le mieux à la crise sanitaire et économique. Pour autant, une nouvelle enquête faite par ReKrute.com menée auprès de 582 informaticiens marocains, dont plus de 77.7% sont des hommes, ingénieurs étude et développement, responsables informatiques ou techniciens système, les profils IT sont aujourd'hui les stars du marché du travail national.
57,67% des IT sont actuellement en poste...
Ils sont répartis de manière relativement équilibrée entre les microentreprises ou très petite entreprise (TPE) (26,06%,), petite et moyenne entreprise PME (27,11%), grande entreprise GE (16,90%) et très grande entreprise TGE du royaume (29,93%), avec pour la majorité des postes, en tant qu'ingénieurs étude et développement (14,08%), responsables informatiques (13,03%) et techniciens système (8,8%).
23,6% d'entre eux perçoivent un salaire mensuel net entre 6000 et 10.000DH. 26,64% touchent plus de 10.000 DH net/mois et 11,62% perçoivent plus de 30.000 DH net/mois. Bien que les salaires soient quelque peu disparates, il ne faut pas oublier que 41,84% des IT stipulent avoir en plus de la rémunération fixe, un salaire variable qui dépasse même pour certains les 40%, chose qui peut expliquer les faibles revenus de certains IT. Il en va de même que tout le monde peut percevoir un salaire variable quel que soit le niveau d'expérience acquis.
40,18% ont une variable sur objectifs, 18,75% ont une variable sous forme de 13ème /14ème mois et pour 17,86% sous forme de bonus annuel, contre respectivement 42%, 22% et 16% en 2018.
La rémunération absente du podium des sources de motivation
En 2021, « Les relations avec le management », représente la principale source de motivation au travail pour les profils IT marocains, suivis de « l'équilibre vie personnelle/vie professionnelle ».
En 3ème position viennent « les possibilités de formation et les perspectives d'évolution professionnelle ». Rappelons qu'en 2018, les perspectives d'évolution professionnelle étaient en première position suivie des relations avec le management et finalement, le salaire variable se positionnait comme troisième source de motivation pour les IT.
De façon plus générale, les IT marocains attribuent une note moyenne de 6,41/10 à leur bien-être au travail et 31,56% des répondants s'estiment être très motivés par leur travail.
IT, les cerveaux marocains prendront la fuite
61,78% des informaticiens ont déclaré avoir été approchés, dernièrement, au moins une fois par une entreprise locale. Malgré la Covid et la conjoncture économique et sanitaire actuelles, les IT marocains sont toujours aussi convoités qu'auparavant par les entreprises étrangères. 48,88% ont été approchés au moins une fois durant les 6 derniers mois et 8,44% d'entre eux plus de 5 fois.
Les entreprises étrangères recherchent des IT expérimentés avec une solide formation académique. C'est ainsi que les informaticiens les plus approchés restent les Bac+5 et plus. 47,41% ont été chassés entre 1 et 5 fois durant les 6 derniers mois et 12,07% d'entre eux plus de 5 fois.
Comme l'expérience professionnelle revêt également un caractère important pour les compagnies étrangères, les IT avec 6 ans et plus d'expériences sont les plus débauchés. En effet, en 2019 déjà, la Fédération Marocaine des Technologies de l'Information, des Télécommunications et de l'Offshoring (APEBI) annonce que le secteur IT au Maroc perd chaque mois 50 ingénieurs et que trois entreprises étrangères viennent tous les 15 jours pour recruter une dizaine d'ingénieurs.
Ainsi, les analystes de Rekrute attirent l'attention des entreprises marocaines sur la nécessité de s'adapter aujourd'hui plus que jamais aux revendications des IT afin d'éviter qu'ils perdent ces talents au profit des entreprises étrangères.
Hiba CHAKER
ArabIoT & AI Challenge : des étudiantes de l'INPT s'adjugent la 2ème place
Une équipe de trois étudiantes de l'Institut national des postes et télécommunications (INPT) s'est adjugée la deuxième place de l'ArabIoT& AI Challenge lors de la Gitex Technology Week à Dubaï. Le Maroc est représenté à cette compétition par Kaoutar El Ghaich, Mayssae Chimi et Hajar Ait Iddir, qui ont présenté un projet visant la réduction du gaspillage alimentaire.
Pour prendre part à la compétition, les étudiants en dernière année de formation, doivent proposer un projet qui s'inscrit dans le cadre de l'Intelligence artificielle et l'Internet des objets. Pour choisir les représentants du Maroc à cet événement, une sélection préalable a été effectuée au Maroc, avec la participation d'un ensemble d'écoles d'ingénieurs, d'universités et d'instituts.
ARAB AI & IOT est un programme régional visant le développement des compétences des universitaires, des élèves du secondaire, ainsi que les toutes petites entreprises qui présentent des idées innovantes dans le domaine de l'Internet des objets et l'Intelligence artificielle.
L'info...Graphie
3 questions à Alexandra Montant, Directrice générale adjointe et co-fondatrice de Rekrute.com
« Les ingénieurs IT ne sont pas motivés en premier par le salaire, mais par de réelles perspectives d'évolution »

- Parmi les résultats un peu surprenants dans le rapport, c'est que la rémunération ne figure pas dans le top 3 des sources de motivation, qu'est-ce que cela révèle ?

- Oui, l'enquête montre clairement que les ingénieurs IT marocains ne sont pas motivés en premier par le salaire, mais par de réelles perspectives d'évolution avec un réel plan de carrière ! Les ingénieurs IT cherchent tout un package, qui comprend le salaire, le côté psychologique et l'évolution dans un climat sain où il pourra être heureux.
- Il ressort de votre analyse que plus de 77.7% des ingénieurs IT sont des hommes, comment peut-on expliquer cette dominance masculine ?
- La part des femmes parmi les professionnels des TIC (spécialistes hautement qualifiés, techniciens, métiers des services TIC) au Maroc ne dépasse pas 22%. Malheureusement, cette absence féminine se fait remarquer dès le lycée et l'enseignement supérieur. Les filles optent beaucoup plus pour des études en commerce et gestion, médecine, marketing... et sont absentes dans les domaines d'ingénierie et de sciences exactes. Ainsi, je pense qu'être une femme ingénieure en IT peut garantir beaucoup plus de chances sur marché de l'emploi.
- Pourquoi pensez-vous que les salaires des IT sont assez disparates (de moins de 4000 dh à plus de 30.000 dh) ?
- Vu la forte pénurie de talents, les métiers d'informatique sont très demandés actuellement. Prenons à titre d'exemple les développeurs JAVA, ils sont tellement rares qu'ils sont très recherchés et gagnent plus de 30.000 dh par mois. Ça dépend principalement des spécialités, du niveau d'études et de l'expérience. On peut remarquer parfois que deux personnes, lauréates de la même école, la même promotion, mais deux filières différentes, peuvent toucher des salaires avec une grande différence.
D'ailleurs, cette différence de salaire peut expliquer la grande affluence des ingénieurs IT pour la mobilité à l'international, puisque c'est un profil très demandé par les grandes entreprises et groupes internationaux vu l'expertise et la qualification des IT marocains.
Recueillis par Hiba Chaker


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