Quelques allégations ont été répandues par des sites d'information français concernant la prison locale d'Oudaya à Marrakech. La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) dément les allégations et condamne le harcèlement médiatique français à l'encontre du Maroc. Certains médias français, notamment des sites d'information ont répandu des allégations concernant un détenu franco-algérien (M. B.B.) incarcéré à la prison locale d'Oudaya à Marrakech et condamné à huit mois de prison ferme pour enregistrement et diffusion de photos et vidéos pour des personnes sans leur accord préalable et diffamation contre elles ainsi que contre des mineurs. Selon la DGAPR et « contrairement aux allégations apocryphes de l'avocat concerné selon lesquelles le détenu en question serait logé dans une cellule abritant 15 prisonniers et qui pointent l'insuffisance de la fréquence et la durée des communications téléphoniques qui lui sont accordées, il est logé avec 9 autres codétenus dans une cellule qui comporte 12 lits et bénéficie de tous les droits reconnus par la loi en vigueur à tous les prisonniers » précise-t-on. « En outre, il a droit comme tout autre codétenu dans cet établissement à passer des coups de téléphone trois fois par semaine et chaque fois pour une durée de 10 minutes » a-t-on noté, ajoutant que «le détenu a fait montre de volonté de participation aux activités de préparation à la réinsertion. Il a participé tout récemment à la Caravane nationale du Sahara marocain dans les établissements pénitentiaires en se produisant dans un sketch devant les détenus et les invités » indique l'administration pénitentiaire. Pour la DGAPR, « le caractère mensonger des allégations de l'avocat est établi par la communication téléphonique d'une responsable consulaire avec la direction du pénitencier, datée du 27 septembre 2021 et dans laquelle elle l'a remerciée pour le bon traitement qu'elle réserve à ce détenu ainsi qu'aux autres prisonniers de nationalité française incarcérés dans cette prison et que des agents consulaires français ont bien constaté lors de leurs visites à ces détenus. »
Par ailleurs, la DGAPR dénonce la diffusion de ces sites français d'allégations mensongères et tendancieuses sur les conditions de détention dans la prison locale susmentionnée et sa généralisation sur les autres prisons du Royaume, cherchant ainsi à tromper l'opinion publique. Ceci dit, ces mêmes sites d'information « passent sous silence les mauvaises conditions de détention et le traitement dégradant dans les établissements pénitentiaires français qui ont été reprochés à ce pays par la Cour européenne des droits de l'homme dans son rapport rendu public en date du 30 janvier 2020 ».
La diffusion de ces allégations tendancieuses par des organes de presse français et sur des pages de réseaux sociaux s'inscrit, selon la DGAPR, dans « une campagne enragée dirigée par certaines parties en France contre le Royaume ». Sinon comment expliquer les accusations d'espionnage moyennant des programmes informatiques dirigés de façon totalement infondée contre celui-ci et l'appui que certains responsables français dans certaines ONGs apportent à des détenus condamnés dans des affaires de droit commun ? Ces actes successifs de harcèlement médiatique ne sont en fait que des tentatives de chantage qui, sous couvert de protection des droits de l'homme, visent à réaliser des objectifs inavouables.