demande intérieure a progressé de 16,7% au deuxième trimestre 2021 (T2-2021) au lieu d'une baisse de 12,7% la même période de l'année 2020, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). La demande intérieure a contribué pour 18,2 points à la croissance économique nationale au lieu d'une contribution négative de 13,8 points, indique le HCP dans une note d'information sur la situation économique nationale au cours du T2-2021. Dans ce cadre, les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 15,2% au lieu d'une baisse de 16,8%, contribuant pour 8,5 points à la croissance au lieu d'une contribution négative de 9,8 points, fait savoir la même source, ajoutant que la consommation finale des administrations publiques a affiché une augmentation de 4,8% au lieu de 3%, avec une contribution à la croissance de 1,1 point au lieu de 0,6 point. De son côté, l'investissement brut (formation brute de capital fixe et variation de stocks) a enregistré une hausse de 28,9% au lieu d'une forte baisse de 15,1%, avec une contribution à la croissance de 8,6 points au lieu d'une contribution négative de 4,7 points, durant le même trimestre de l'année précédente. En outre, la note relève que les exportations ont affiché une hausse de 25,6% durant le deuxième trimestre 2021 au lieu d'une baisse de 32,3%, avec une contribution à la croissance de 7,7 points au lieu d'une contribution négative de 12,7 points. Pour leur part, les importations de biens et services ont augmenté de 27,2% au lieu d'une baisse de 25,7%, avec une contribution à la croissance négative de 10,7 points au lieu d'une contribution positive de 12,4 points une année passée. Dans ce cadre, les échanges extérieurs de biens et services ont continué à dégager une contribution négative à la croissance, se situant à 3 points au lieu de 0,4 point le même trimestre de l'année précédente, fait savoir le HCP. Ladite note fait aussi état d'une aggravation du besoin de financement de l'économie, passant de 1,3% du PIB à 2,9%. Aux prix courants, avec la hausse du PIB de 16,8% au lieu d'une baisse de 14,6% et l'augmentation des revenus nets reçus du reste du monde de 44,9% au lieu de 22,9%, le revenu national brut disponible a connu une progression de 17,2% au lieu d'une baisse de 12,2% durant le deuxième trimestre de l'année 2020. Compte tenu de la hausse de 13,3% de la consommation finale nationale en valeur au lieu d'une baisse de 10,8% enregistrée une année auparavant, l'épargne nationale s'est située à 30,5% du PIB au lieu de 27,7%. L'investissement brut a atteint 33,4% du PIB au lieu de 29% durant le même trimestre de l'année précédente, fait savoir la note.