Selon le Haut-commissariat au plan (HCP), la consommation finale nationale, malgré son ralentissement, demeure le principal contributeur à la croissance économique durant le premier trimestre 2013. Ainsi, les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 3% au lieu de 4% durant la même période de l'année précédente, contribuant ainsi pour 1,8 point à la croissance au lieu de 2,3 points, relève le HCP dans une note d'information sur la situation économique au premier trimestre 2013. Pour sa part, la consommation finale des administrations publiques a affiché une hausse de 4,% au lieu de 7,2% et sa contribution à la croissance s'est située à 0,8 point, précise le HCP. En revanche, l'investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks) a connu une baisse de 2% au lieu d'une augmentation de 2,6% une année auparavant, ajoute la même source. Au niveau des échanges extérieurs de biens et services en volume, aussi bien les exportations que les importations ont enregistré des baisses durant le premier trimestre de l'année 2013. Néanmoins, la baisse du volume des importations a été plus accentuée, de l'ordre de 4,4% au lieu de 0,6 pc pour les exportations. Dans ces conditions, les échanges extérieurs nets ont dégagé une contribution positive de 1,5 point à la croissance économique au lieu d'une contribution négative de 0,8 point le même trimestre de l'année 2012. Durant ce trimestre, le revenu national brut disponible a progressé de 6,8% au lieu de 3,7% l'année précédente. Cette évolution est due conjointement à la hausse du PIB aux prix courants de 6,1% au lieu de 2,5 pc et des revenus nets reçus du reste de monde de 18,5 pc au lieu de 32,8%. La baisse du rythme d'accroissement des revenus en provenance de l'extérieur s'explique par le recul des transferts des Marocains Résidant à l'Etranger de 3,5% au lieu d'une hausse de 5,4% durant le premier trimestre 2012. Au plan de financement de l'économie, l'épargne nationale a atteint 26,9% du PIB au lieu de 25,7%. L'investissement brut étant en régression par rapport au PIB, passant de 35,3% durant le premier trimestre 2012 à 33,4%, les besoins de financement se sont allégés en conséquence, pour se situer à 6,5% du PIB au lieu de 9,6% le même trimestre de l'année précédente