Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, le chef du groupe armé jihadiste « Etat Islamique au Grand Sahara » (EIGS), a été tué lors d'une frappe de la force Barkhane par les forces françaises, a annoncé le Président français Emmanuel Macron sur Twitter dans la nuit de mercredi, saluant ce « nouveau succès majeur dans le combat contre les groupes terroristes au Sahel ». L'annonce de cette neutralisation intervient à l'heure où les troupes françaises se réorganisent au Sahel pour se concentrer sur la lutte antiterroriste. Dans le cadre de sa stratégie visant à cibler les hauts dirigeants des organisations terroristes, le gouvernement français avait déjà annoncé, cet été, la mort ou la capture de plusieurs cadres et de membres de l'EIGS par la force française Barkhane et ses partenaires dans le cadre d'une opération militaire menée au Sahel. De son côté, la ministre française des Armées, Florence Parly, salue également sur Twitter le « coup décisif contre ce groupe terroriste ». Cette frappe « a eu lieu il y a quelques semaines, et nous sommes aujourd'hui certains qu'il s'agit bien du numéro 1 de l'EIGS », a précisé la ministre, jeudi, sur Radio France Internationale, se félicitant de la « très grande réussite » des armées françaises. Lors du Sommet de Pau qui a eu lieu en France, les pays du G5 Sahel ont souhaité la poursuite de l'engagement de Paris pour lutter contre le terrorisme dans la région. A l'issue du Sommet, le président français Emmanuel Macron a annoncé l'envoi de 220 soldats supplémentaires sur le terrain, et l'EIGS avait été désigné comme « ennemi prioritaire » au Sahel. K. Ch.