Le Front continue ses tentatives d'obstruction au processus électoral dans le Sahara, en demandant aux Nations Unies d'intervenir pour empêcher la tenue du scrutin du 8 septembre. Une obsession qui resurgit à chaque échéance électorale. Détails. Le Front Polisario a fait appel à l'Organisation des Nations unies pour la prier d'intervenir et empêcher la tenue des élections législatives dans le territoire du Sahara. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, le front séparatiste lui a demandé que les provinces du Sud ne soient pas incluses dans les élections que le Royaume s'apprête à organiser le 8 septembre prochain. Pour appuyer sa plaidoirie, la bande de Brahim Ghali a qualifié la tenue d'élections d'une démarche d' « illégale » et de « violation flagrante » du statut juridique du Sahara. Outre cela, le Front accuse le Maroc de faire pression sur les populations locales pour participer aux élection tout en s'en prenant également à l'instance onusienne et la MINURSO en les accusant de ne pas intervenir pour mettre fin aux « agissements illégaux du Maroc ». En effet, il s'agit d'une énième récrimination, qui ne dépasserait pas les correspondances enfouies dans les paperasses de l'ONU. Alors que le Maroc tranche la question de la représentation des habitants des provinces du sud par des élections libres et transparentes, le Polisario s'obstine à s'autoproclamer unique représentant des Sahraouis, sans qu'il soit mandaté par qui que ce soit. Rappelons que les élections législatives et locales se tiendront le même jour, suite à une réforme du Code électoral.