Après une série de destitutions, le président tunisien a nommé Ridha Gharsallaoui, un haut sécuritaire de Carthage à la tête du ministère de l'Intérieur. Après que plusieurs organisations de la société civile et pays étrangers ont appelé le président tunisien à former un nouveau gouvernement, Kaïs Saïed a nommé Ridha Gharsallaoui, un haut sécuritaire de Carthage, à la tête du ministère de l'Intérieur. Jeudi, Ridha Gharsallaoui a prêté serment devant le président de la République, conformément à l'article 89 de la Constitution, pour la présidence de la République. Depuis le 25 juillet, le président tunisien a démis, en plus du premier ministre, Hichem Mechichi, une série de conseillers gouvernementaux et de chargés de mission auprès du Premier ministre de leurs fonctions, notamment le procureur général de la justice militaire ainsi que les ministres de la Défense et de la Justice après s'être vu attribuer le pouvoir judiciaire dans le cadre de mesures exceptionnelles. S'il a été salué par de nombreux Tunisiens exaspérés par les luttes de pouvoir au Parlement en pleine crise sociale et sanitaire, ce coup d'Etat suscite également l'inquiétude aussi bien en Tunisie qu'à l'étranger.