Le Raja disputera la finale de la Coupe de la CAF, ce samedi à Cotonou, au Bénin. Il s'agit d'un derby maghrébin, avec un entraîneur tunisien Lassaâd Chabi, recruté au Raja après la démission, forcée, de Jamal Sellami. Avec zéro titre !
Jusqu'à présent, M. Lassaâd Chabi a tout raté, la Coupe du Trône, la course au titre, le derby face au WAC. Et il a éclaboussé l'homogénéité de tout un groupe, solidaire qui tirait sa puissance et son efficacité de son unité. Autour de ses leaders, Mohcine Metoualli, le grand gardien Zniti et les buteurs Ben Malengo et Soufiane Rahimi. Aujourd'hui, c'est un Raja diminué mentalement et perturbé psychologiquement, qui ira à l'assaut de la JSK. On l'a relevé dans le cas du buteur rajaoui, Malengo, totalement déboussolé et dépourvu de son flegme coutumier, lors du match HUSA-RCA, avant le voyage au Bénin. Les Verts ont concédé le nul en Agadir, après la défaite, auparavant, face à Berrechid (0-1). Face à ces sous-prestations dues, entre autres, à la fatigue, physique et psychologique et faute de recours à la rotation (turn over), dans un effectif jeune, le coach tunisien a opté pour l'exclusion et la mise à l'écart de quelques anciens. En divisant et en jouant les égos, comme on a pu le constater, lors d'un accrochage entre Metoualli et Echakir. Ce dernier a d'ailleurs porté le brassard de capitaine à diverses occasions, quand Metoualli et Zniti étaient forfaits. Aujourd'hui, le coach Lassaâd semble dans l'impasse et n'aura plus d'autre issue que de ramener le trophée continental ou se retirer du poste.
Metoualli petit joueur au pays de la Perle Noire
En étant gagnant sur le plan du palmarès, car il peut toujours se targuer d'avoir réussi à qualifier le Raja en finale de la C2. D'ailleurs, il s'est confessé à nos confrères tunisiens, qu'il préfère a priori aux scribouillards locaux, pour parler de ses projets futurs. Où le Raja est mis entre parenthèses. En plus, il a agi sans pédagogie, ni le moindre tact, pour discréditer le pauvre Metoualli, habile à ses yeux à tout entreprendre, sauf à s'adonner au football, dont l'ancien international a pourtant fait son métier. Non sans réussite ! On taira les bourdes, colportées à propos de l'Histoire du football maghrébin, avec une interprétation fort simpliste, pour convaincre les connaisseurs qu'ils soient Tunisiens, Algériens ou Marocains. Au pays de la Perle Noire, il est vrai que Metoualli ne pèse pas lourd. Souhaitons cependant bonne chance au Raja et prions pour que M. Lassaâd revienne vainqueur. Au moins cela lui servirait-il à entreprendre son autocritique. Pourvu qu'il s'en tienne à son boulot et, ultérieurement, à sa carrière. Tous Rajaouis !