Connu pour son hostilité obsessive envers le Maroc, le chef de Unidas Podemos, Pablo Iglesias, a annoncé, mardi soir, son retrait de la vie politique après la débâcle électorale de la gauche lors du scrutin régional à Madrid. «J'abandonne toutes mes fonctions, je quitte la politique dans le sens de politique partisane», a indiqué Pablo Iglesias devant les militants de son parti après la publication des résultats des élections régionales.
Podemos, qui comptait détrôner la droite du pouvoir à Madrid, n'a obtenu que 10 sièges à l'Assemblée régionale.
Pablo Iglesias avait renoncé à son poste de vice-président du gouvernement espagnol pour présenter sa candidature à la présidence de Madrid. L'ensemble des partis de la gauche ont totalisé 58 sièges lors de ce scrutin, soit sept de moins que la candidate du Parti populaire (PP), Isabel Diaz Ayuso, qui a remporté ce scrutin avec 65 sièges.
Rappelons que la sortie d'Iglesias du gouvernement ibérique ne s'est pas faite en douceur, particulièrement suite à sa position à l'égard de la question du Sahara. Il a d'ailleurs été recadré à maintes reprises par le ministre espagnol de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, ainsi que la ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, qui avait déclaré à l'époque que la politique étrangère du gouvernement espagnol est dirigée par le président et le ministre des Affaires étrangères.