Depuis samedi et jusqu'à début mai, l'Espagne a prolongé l'obligation de se placer en quarantaine pour tous les passagers arrivant sur son territoire depuis Brésil, Pérou, Colombie. Outre ces trois pays latino-américain, neuf autres du continent africain sont concernés par cette mesure en raison des craintes liées aux variants du coronavirus. Ainsi les voyageurs qui arrivent de l''Afrique du Sud, du Botswana, des Comores, du Ghana, du Kenya, du Mozambique, de Tanzanie, de Zambie, du Zimbabwe « avec ou sans escales intermédiaires doivent observer une quarantaine de dix jours à leur arrivée où le temps de leur séjour en Espagne s'il est inférieur à cette durée », lit-on dans le bulletin officiel de l'Etat. L'Espagne justifie cette décision par « la préoccupation concernant les effets des variants brésiliens et sud-africains » et « leur extension à des pays voisins », notamment en raison de « leur plus grande contagiosité, le risque de réinfections et une possible diminution de l'efficacité vaccinale ». Cette durée d'isolement pourra être réduite à sept jours si la personne présente un test PCR négatif. Durant cette quarantaine, les personnes doivent rester à leur domicile ou sur leur lieu de séjour et ne sont autorisées à sortir que pour acheter des aliments, des médicaments et des produits de première nécessité, pour se faire soigner ou en cas de force majeure. La mesure restera en vigueur au moins jusqu'au 3 mai. Rappelons que l'Espagne, un des pays européens les plus touchés par la pandémie avec près de 77.000 morts et plus de 3,4 millions de cas, interdit comme d'autres pays depuis plusieurs semaines les arrivées de passagers en provenance d'Afrique du Sud et du Brésil, sauf pour les ressortissants espagnols et les résidents étrangers en Espagne ou en Andorre.