Le Royaume a condamné à un an de prison le casseur de la manifestation des enseignants contractuels pour usage de violence contre les manifestants. Le coupable est apparu dans des vidéos frappant des enseignants lors de manifestations pacifiques, provoquant un tollé parmi les citoyens. Le tribunal de première instance de Rabat a condamné ce dernier à un an de prison pour usage de violence lors des manifestations des enseignants contractuels. L'homme est apparu dans plusieurs vidéos et photos donnant des coups de pied et battant des enseignants lors d'une manifestation pacifique tenue le 17 mars à Rabat. L'incident s'est produit lors de la dispersion d'un rassemblement d'enseignants contractuels, qui protestaient pour leur intégration dans le secteur public. Les autorités de Rabat ont annoncé l'ouverture une enquête en réponse à la violence exercée contre les enseignants, qui a été vue dans des vidéos partagées en ligne. Le ministre des Droits de l'Homme, El Mostapha Ramid, a également condamné la situation dans une publication sur Facebook. Le ministre a décrit les actes comme «incompréhensibles, injustifiés, déraisonnables et inacceptables». Plusieurs citoyens ont également partagé le hashtag «#protect teachers au Maroc» (protégez les enseignants au Maroc) en réponse à la décision du pays de disperser les manifestations des enseignants à Rabat. Les citoyens et les activistes ont également condamné le recours à la violence pour disperser les foules, repartant des vidéos de violence contre les enseignants.