S'en est assez pour les habitants de Mohammedia. Les nids-de-poule sont un fléau dans la ville que les citoyens ne veulent plus subir. Les habitants de Mohammedia ont décidé de lancer une campagne de protestation contre la propagation des trous jonchant les routes de presque toutes les rues de la ville. Face à une dégradation continue des chaussées et une importante dissémination de ces nids-de poule dans les grandes rues comme celles de Hassan II, Sebta, Riyad ou encore la route côtière, une campagne de protestation a pris effet. Elle a d'abord débuté en ligne, sur les réseaux sociaux, par un certain nombre de jeunes de la ville. Puis la protestation s'est propagée dans la ville, notamment par le recours aux autocollants sur les voitures où l'on peut lire des slogans tel que « Merci à notre Conseil de creuser » ou encore « Je ne suis pas ivre, j'évite les nids-de-poule ». Selon bon nombre d'internautes, les raisons de ces nombreux trous sur les routes de la ville sont dues à la propagation du forage et à l'absence d'une maintenance et d'un contrôle ainsi que d'un suivi des travaux dans les rues de Mohammedia de la part des sociétés de télécommunications, travaux dédiés à l'entretien des réseaux d'eau potable et à l'assainissement, lesquels ne sont pas suivis par des actions de comblement et de réparation de la part de la commune. La campagne, dirigée par les jeunes conducteurs de la ville sur les réseaux sociaux, est une action menée pour exprimer leur colère face à un comportement qu'ils jugent passif de la part des autorités compétentes, des partis politiques et des syndicats. Ce n'est pas la première fois qu'une action en ligne est entreprise pour se plaindre de nids-de poule : c'était déjà le cas dans la ville de Casablanca, elle aussi victime de ce fléau, avec le groupe Facebook « Save Casablanca ». Nids-de-poule : un fléau marocain Les nids-de-poule, chaussées défoncées et routes déformées ne sont pas rares au Maroc. Bien au contraire, plusieurs villes du royaume font face à ce danger sur les routes qui mettent en péril la sécurité de tous. Si le conducteur doit rester maître de son véhicule et adapter son allure à la situation rencontrée, la responsabilité des élus ou des services d'entretien et de maintenance des voies publiques ou privées n'en demeure pas moins mise en cause. Face à cet état déplorable, les internautes pointent du doigt le silence des politiques qui sont, selon eux, les premiers responsables à qui il appartient de veiller à l'amélioration de l'état mauvais de la voirie et d'intervenir de façon urgente pour remédier à cette situation intenable. Ils sont nombreux à accuser ces tares de causer des dégâts sur leur véhicule et d'être la cause de la multiplication des accidents de la route.
Soukaïna GUEDIRA Fin de calvaire pour les habitants de Lissasfa À Casablanca, les habitants du district de Lissasfa ne cessaient de se plaindre de l'infrastructure délabrée de leur quartier. Notamment des routes en piteux état et des chaussées jonchées de nids-de-poule, le tout s'avérant dangereux, surtout en hiver par temps de pluie. Mais le cauchemar est désormais fini, car les autorités compétentes ont, finalement, pris les mesures pour arranger cette déplorable situation. Un soulagement pour les habitants de Lissasfa qui ont retrouvé une chaussée goudronnée à nouveau.