Après le sextuple meurtre qui a défrayé la chronique il y a quelques semaines, le quartier Hay Rahma vient d'enregisrer un nouveau drame lié à la consommation de psychotropes. Cette fois, une jeune fille a perdu la vie suite à une overdose et un homme est actuellement au coma après avoir ingéré des substances stupéfiantes. Nouveau drame lié à l'usage de psychotropes à Salé. Les éléments de la police judiciaire de la ville ont ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances ayant entraîné la mort d'une jeune fille des suites d'une overdose après la consommation de psychotropes. La victime qui a perdu la vie le mercredi 3 mars était accompagnée d'une autre jeune fille et d'un individu. Ce dernier a également souffert de complications de santé, entraînant le coma. Une affaire qui a débuté avec une intervention des services de police de la ville de Salé, après que des riverains aient rapporté que 3 personnes se trouvant sous forte emprise de stupéfiants se trouvaient sur le toit d'une maison au quartier Hay Rahma. A leur arrivée, les deux jeunes filles ont été retrouvées par les officiers de police avec un individu de 53 ans déjà plongé dans le coma, ce qui a entraîné son transfert immédiat à l'hôpital, puis placé en unité de soins intensifs. Les deux filles ont pour leur part été placées en garde à vue, afin « d'élucider les tenants et aboutissants de cette affaire et révéler la nature de la substance psychotrope consommée », précise la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué. L'une des deux filles a par la suite souffert d'un malaise au ventre le matin du 3 mars, ce qui a nécessité son transfert d'urgence à l'hôpital avant d'y décéder. Sa dépouille a par la suite été transférée à la morgue pour y subir une autopsie, de manière à déterminer la cause du décès et la nature des substances consommées. Pour l'heure, l'investigation suit son cours sous la supervision du parquet. C'est un nouveau drame qui secoue Hay Rahma, quelques semaines après le sextuple meurtre qui a choqué les habitants du quartier. Pour rappel, six personnes d'une même famille, dont un mineur et un bébé de 4 mois, ont été assassinées, la matinée du samedi 6 février. Un drame qui aurait été perpétré par un proche, connu pour s'adonner aux psychotropes. Il a, selon les témoins, égorgé les cinq membres de sa famille avant de se donner la mort et de succomber lors de son transfert aux urgences. Dans le détail, le présumé meurtrier a mis le feu au domicile familial juste après avoir commis l'acte sordide laissant croire qu'il s'agit d'un incendie. Pour l'heure, l'investigation confiée aux limiers de la Brigade nationale de police judiciaire (BNPJ) n'a toujours pas apporté d'éclaircissements sur ce dossier.