Parachutiste professionnel marocain et multiple recordman de cette discipline reine des sports extrêmes Véritable prodige des airs, Anas Bekkali parachutiste professionnel marocain et multiple recordman de cette discipline reine des sports extrêmes, nourrit l'ambition de promouvoir la destination Maroc à travers sa passion de la voltige et du skydiving. «Le Maroc vu du ciel en parachute» Ce natif de Khénifra, qui, du haut de ses 32 ans, compte déjà à son actif plus de 11.000 sauts en parachute et une dizaine de records du monde dans cette discipline, cultive le rêve de réaliser un film promotionnel intitulé «le Maroc vu du ciel en parachute», pour donner un coup de pouce au tourisme national durement affecté par la pandémie du nouveau Coronavirus. Dans le cadre de ce nouveau projet qui lui tient beaucoup à coeur et sur lequel il s'attèle depuis quatre ans, Anas envisage d'effectuer des sauts spectaculaires en parachute dans différents endroits du Maroc en vue de montrer à travers des prises de vues aériennes, la richesse des paysages du royaume et la diversité de ses attractions touristiques aussi bien naturelles que culturelles. «Par cette initiative, je veux présenter au monde entier la beauté de notre Maroc qu'on aime tant», a indiqué Anas dans une interview à la MAP, précisant que ce concept novateur et jeune, permettra non seulement de promouvoir le Maroc en tant que destination touristique de choix, mais également le tourisme lié aux sports extrêmes, dont le parachutisme. C'est une très belle manière pour faire découvrir le Maroc autrement, dans ses différentes facettes et sous ses meilleurs attraits. Cette initiative, a-t-il expliqué, procède de l'amour qu'il voue à son pays natal et qui est resté intact malgré plusieurs années passées aux Emirats Arabes Unis et précisément à Dubaï, où il exerce actuellement en tant qu'instructeur de parachutisme. «J'ai l'amour du Maroc sous la peau. Cela me pousse chaque jour à donner le meilleur de moimême pour porter très haut les couleurs de mon pays à travers le monde», a assuré Anas, qui est également coach en chute libre et tandem-master Aussi surprenante, fascinante, exceptionnelle soit sa carrière sportive, elle lui laisse cependant un goût d'inachevé tant que cette discipline reste au Maroc très peu pratiquée, peu professionnalisée. Il regrette amèrement l'absence d'une Fédération dédiée qui pourrait soutenir et accompagner les sportifs de sa trempe dans leurs projets et déplore vivement que cette discipline soit portée au Maroc uniquement par deux clubs. Associer le nom du Maroc à des exploits inédits En hissant le drapeau marocain sur le toit du Mont Everest et des pyramides d'Egypte, il dit vouloir associer le nom du Maroc à des exploits inédits et à des records sportifs jamais atteints. Patriote jusqu'à la moelle épinière, Anas se distingue par sa volonté de fer et son ambition inébranlable de faire rayonner le Maroc à l'international. Inscrire le nom du Maroc en lettres d'or au sein du panthéon des sports extrêmes est semble-t-il son credo et son leitmotiv.Son goût pour l'aventure se décline à l'infini et son appétit pour les challenges et les défis n'a pas de limites. Après avoir déployé le drapeau marocain à plus de 11 km d'altitude au-dessus de l'Everest dans une température qui avoisine moins 45 degrés Celsius, Anas entend à présent affronter les rigueurs des pôles Nord et Sud du Globe où il prévoit de réaliser des sauts historiques en parachute muni bien-entendu du drapeau national avec lequel il est devenu inséparable au sol comme dans les airs. 3 questions à Anas Bekkali « Je compte réaliser d'autres records du monde » - Parlez-nous de vous et de votre discipline ? - Anas Bekkali. J'ai 32 ans. Je suis parachutiste professionnel. Je suis né à Khénifra et je réside actuellement aux Emirats Arabes Unis et plus précisément à Dubaï où j'exerce en tant qu'instructeur de parachutisme. Je pratique ce sport extrême depuis 2009 à cheval entre les Emirats Arabes Unis et les Etats-Unis d'Amérique. Je compte à mon actif plus de 11.000 sauts en parachute dans différents pays, de nuit et de jour. Le long de mes 11 années de pratique de cette discipline, j'ai réussi à décrocher neuf records du monde. Le saut en parachute est un sport très coûteux qu'on ne peut pratiquer qu'à l'âge de 18 ans. Il faut beaucoup d'effort et des années d'entraînement et de pratique pour pouvoir performer dans cette discipline à risque élevé. - Quel est votre plus beau souvenir sportif jusqu'à présent ? Incontestablement, le saut que j'ai effectué le 6 novembre 2017 au-dessus du Mont Everest, à l'occasion de l'anniversaire de la Marche Verte et au cours duquel j'ai déployé sur le toit du monde un drapeau marocain long de 10 mètres sur 10 mètres. A travers ce projet qui a coûté plus de 175.000 dollars, j'ai réussi deux records du monde à la fois, celui du plus grand drapeau jamais déployé sur le sommet de l'Everest, et celui du plus haut drapeau jamais hissé au monde, 11 km d'altitude. Pour réaliser ce saut exceptionnel, j'ai passé deux semaines dans les montagnes glaciales de l'Himalaya, dans des conditions météorologiques extrêmement difficiles afin que mon corps puisse s'acclimater aux hautes altitudes et produire suffisamment de globules rouges. 3- Quels sont vos projets, vos perspectives sportives ? Je compte réaliser d'autres records du monde et me lancer dans des défis et des aventures inédits. J'envisage affronter les rigueurs des pôles Nord et Sud du Globe où je prévois d'effectuer des sauts spectaculaires en parachute muni bien-entendu du drapeau national avec lequel je suis devenu inséparable au sol comme dans les airs. C'est un projet titanesque auquel je réfléchis depuis très longtemps. Sa concrétisation nécessite cependant plusieurs mois de préparation et surtout beaucoup de moyens. Pour l'instant, il est en instance faute de soutien et de sponsors. Aussi, je m'attèle depuis quatre ans sur un projet qui me tient beaucoup à coeur, celui de réaliser un film promotionnel sur «le Maroc vu du ciel en parachute». J'entends effectuer des sauts en parachute dans différents endroits du Maroc en vue de montrer, à travers des prises de vues aériennes, la richesse des paysages du royaume et la diversité de ses attractions touristiques aussi bien naturelles que culturelles.