Les professionnels des grands taxis se sont rassemblés devant la gare routière de Ouled Ziane afin de dénoncer les mesures prises par le gouvernement. Des dizaines de chauffeurs de grands taxis à Casablanca ont manifesté devant la gare routière de Ouled Ziane de Casablanca, demandant aux autorités gouvernementales de leur permettre de revenir au statut antérieur aux mesures liées au Coronavirus. Lors d'une manifestation organisée lundi, ils ont exprimé leur refus de continuer à travailler avec des mesures les obligeant à respecter la limite des quatre passagers par course. Les manifestants ont souligné que cette décision gouvernementale a grandement impacté les professionnels et réduit leurs revenus, ce qui rend urgente la revendication de retrait de ces mesures, indiquant qu'ils veulent revenir à la possibilité de prendre six passagers. De nombreux maux à soigner Selon ces professionnels, les nouveaux bus, appartenant à la société «ALSA», transportent un grand nombre de passagers, dépassant les exigences des restrictions sanitaires, tandis que les taxis sont tenus de ne pas dépasser quatre clients. Les chauffeurs ont souligné que la situation épidémiologique s'est nettement améliorée au Maroc. C'est ce qui motive leur appel à un retour à la normalité, afin d'éviter d'entrer en conflit avec les voyageurs. À cet égard, les chauffeurs avaient été touchés par la décision du gouvernement, et ils ont appelé les autorités compétentes et le ministère de l'Intérieur, ainsi que la Wilaya de la région de Casablanca-Settat, de prendre l'affaire au sérieux et d'intervenir pour reconsidérer la décision du gouvernement. Ils ont également attiré l'attention sur le fait que la demande de retour au travail à pleine charge est devenue urgente, étant donné que les professionnels ont été gravement touchés, et que les passagers ont également été touchés à leur tour par le doublement du tarif. Les professionnels demandent également au ministère de l'Intérieur d'obtenir un permis pour quitter l'orbite urbaine, étant donné qu'un grand nombre de voitures circulent à l'intérieur de la ville. Les professionnels ont appelé les autorités de sécurité de la capitale économique à prendre des mesures urgentes pour arrêter le phénomène des transports clandestins, qui s'est largement répandu. Hajar LEBABI La grogne ne concerne pas la métropole uniquement
Après plus de trois mois d'arrêt de travail, des chauffeurs de grands taxis de la région de Rabat-Salé-Kénitra ont choisi, mardi 30 juin, de faire entendre leur voix, au quartier Al Kamra, en enroulant des chaînes autour de leurs torses nus et scandant des slogans pour appeler le gouvernement à les autoriser de reprendre leur activité normale, comme c'est le cas des bus, trains et tramways. C'était la deuxième manifestation, après celle tenue le 18 juin dernier à Salé. « Les charges cumulées jusqu'à présent sont estimées à 4.500 dirhams en moyenne, entre redevance pour chaque propriétaire de taxi et assurance annuelle, dont les taximen doivent s'acquitter. Nous ne pouvons pas les payer vu les restrictions en vigueur », déplore l'un des manifestants.