«Je tiens à remercier Sa Majesté le Roi pour les bases qu'il a jetées pour guider l'amitié américano-marocaine vers un partenariat toujours plus étroit», a déclaré lors d'un point de presse David Fischer, dont le mandat d'ambassadeur au Maroc prend fin dans quelques jours. Le diplomate s'est dit «honoré» d'avoir servi dans un pays qu'il a qualifié de «l'un des plus merveilleux, des plus beaux, des plus hospitaliers au monde», rappelant que le Royaume est, de surcroît, «l'un des plus importants et des plus anciens amis des Etats-Unis d'Amérique». L'avenir du partenariat américano-marocain est aujourd'hui « plus fort que jamais», et «ne peut que se renforcer davantage», s'est réjoui l'ambassadeur, soulignant que «les relations entre les deux pays seront entre de bonnes mains». Fischer s'est dit «100 pour cent convaincu » que la nouvelle administration du président entrant Joe Biden désignera une personne « hautement qualifiée pour occuper ce poste d'ambassadeur », que les relations bilatérales «ne feront que croître et prospérer ensemble comme elles l'ont fait pendant plus de deux siècles». Dans ce sens, il importe de noter que le départ de Fischer ne résulte aucunement d'une crise diplomatique entre les deux pays, mais relève de la politique intérieure américaine qui impose le changement de toutes les composantes de l'administration après l'élection d'un nouveau président. Arrivé au Maroc en 2019 et reconnu pour sa sympathie et son hospitalité, le travail qu'a effectué David Fischer au Maroc n'échappe à personne. Son mandat cours mais intensif a été marqué par plusieurs grandes réalisations dans le cadre des relations maroco-américaines, notamment la première visite de la diplomatie américaine dans les provinces du Sud, l'ouverture d'un consulat à Dakhla et la reconnaissance américaine officielle de la marocanité du Sahara ... et la liste n'est pas exhaustive.