Dans sa dernière réunion, le comité exécutif de l'AIPS, qui siège à Genève, a examiné de près l'affaire d'une journaliste soudanaise interdite d'accès au stade puis agressée par un policier en dépit de son accréditation. A l'unanimité, ses membres ont exprimé leur indignation et leur soutien condamnant la discrimination au Soudan où la profession de reporter sportif est réservée aux hommes. Nahed Bachir Baqer interdite d'accès au stade
La journaliste soudanaise Nahed Bachir Baqer a été agressée par un policier au stade Al-Hilal, après s'être vue refuser l'entrée au match de la Premier League soudanaise entre Al-Hilal Omdurman et Hay Al-Arab. « Ce n'était pas ma première rencontre avec cet officier », a déclaré Nahed à AIPS Media. « La première fois, c'était lors du match de Ligue des champions de la CAF entre Al-Hilal et les Vipers ougandais : il a refusé ma carte d'accréditation, que j'ai reçue du comité des médias pour couvrir le match, exigeant la preuve que je suis journaliste. Je lui ai montré une copie de mon identifiant de presse sur mon téléphone, il l'a également rejeté. "Deux officiers ont débattu du cas de Nahed : l'un voulait la laisser entrer mais l'autre a refusé, après avoir dû appeler le coordinateur des médias de la Ligue des champions de la CAF et le chef des médias pour valider ses références. Nahed ajoute : « Après ce débat près de la porte d'entrée, un officier m'a gentiment demandé d'attendre, et après avoir attendu 45 minutes sous le soleil brûlant, ils m'ont finalement laissé entrer ».
Nahed agressée au deuxième match
"Par la suite, Nahed a poursuivi son travail et n'a plus rencontré de difficultés. Cependant, pour son deuxième match, elle raconte : « J'ai été autorisée à entrer dans le stade par un officier, et après avoir fait cinq ou six pas dans le stade, j'ai croisé le même officier qui m'avait refusé l'entrée trois semaines auparavant. Il m'a parlé avec mépris et a ordonné à la sécurité de me faire sortir après une altercation verbale qui a fini par des menaces injustifiées d'expulsion. Il m'a finalement poussé et a commencé à me frapper, mais peu de temps après, les gens sont intervenus pour l'arrêter. Peu de temps après, des officiels se sont réunis, notamment le secrétaire général de l'équipe d'Al-Hilal, un membre du conseil d'administration d'Al-Hilal, en présence de l'accusé et de l'officier responsable, déclarant à l'unanimité que dans leur match contre les Vipers, elle était entrée en tant que journaliste officielle. Alors pourquoi l'a-t-il délibérément gêné une deuxième fois ? L'accusé et son officier responsable se sont excusés et ont demandé à résoudre le différend sur place, mais Nahed a refusé et a porté plainte le lendemain matin. La seule femme accréditée au stade
Nahed a déclaré qu'elle était la seule femme journaliste à ce match : « Le journalisme n'est pas un crime, des lois doivent être établies pour préserver nos droits et notre dignité », a-t-elle déclaré. Déclaration du comité fondateur de l'Union soudanaise des journalistes. Une fois de plus, la communauté de la presse est agitée à la suite d'attaques irresponsables contre ses membres. La journaliste Nahed Bachir Baqer a été agressée par un membre de la police au stade Al-Hilal en étant battue devant le public après s'être vue refuser l'entrée au stade pour remplir ses fonctions officielles lors d'un match entre Al-Hilal et Hay Al-Arab au premier tour de la Premier League soudanaise, bien qu'elle ait montré sa carte d'accréditation et son permis d'entrée et qu'elle se soit présentée comme membre du comité des médias désigné par le conseil d'administration du club Al Hilal.
Soutien du comité fondateur de l'Union des journalistes du Soudan Le comité fondateur de l'Union des journalistes du Soudan a montré son plein soutien à sa collègue Nahed et a condamné ce comportement barbare, surtout parce qu'il n'était pas le premier du genre de la part de la même personne. Confirmant ses soupçons de ciblage systématique délibéré et intentionnel, il considère cela comme ciblant tous les journalistes, et pas seulement comme un incident isolé. Ceci est considéré comme une approche fixe représentant l'ensemble de l'institution tant qu'elle a été répétée malgré les plaintes, sans tenir le délinquant responsable de ses actes. Le comité soutient Nahed dans la revendication de son droit légal et moral, et demande aux autorités concernées des excuses formelles afin de restaurer le respect des collègues qui ont été victimes de ce comportement défectueux. Il rappelle à chacun le caractère sacré de la profession et le droit légal des journalistes d'acquérir des connaissances.