Suite au rappel à l'ordre conjoint des autorités sanitaires et éducatives sur le respect des mesures sanitaires, la mission française a renforcé la vigilance quant à l'application du protocole sanitaire et impose désormais le port du masque obligatoire à tous les élèves dès la primaire année du primaire. Après les injonctions du ministère de l'Education nationale quant au respect des mesures sanitaires, certains établissements scolaires relevant de la Mission française semblent avoir reçu le message. Le lycée international André Malraux à Rabat a rendu obligatoire le port du masque pour tous les élèves, excepté pour ceux de la maternelle, après avoir avisé les parents par une lettre, envoyée lundi 30 novembre. L'établissement français a justifié cette décision par une circulaire des autorités compétentes. Ainsi, cet appel à la discipline sanitaire semble une réaction au rappel à l'ordre conjoint des ministères de l'Education nationale et de la Santé, lesquels ont menacé de fermeture tout établissement ne respectant pas assidûment le protocole sanitaire, en l'occurrence le port du masque et la distanciation physique. Ceci dit, les commissions d'inspection paritaires des deux ministères concernés n'hésiteront pas à boucler tout établissement qui manque à ses responsabilités sanitaires, ce qui entraînera un passage automatique au distanciel, une hypothèse redoutée pour nombre de parents. En effet, cette décision ne manquera pas de créer des malentendus d'autant que le protocole sanitaire du département de Saaïd Amzazi n'impose l'obligation du masque que pour les élèves de plus de 10 ans. Elle pourrait soulever d'autant plus de critiques que l'OMS elle-même conditionne le port du masque pour les enfants de 6 à 11 ans par certaines conditions spécifiques telles que la capacité de l'enfant à utiliser un masque correctement, en plus d'une supervision permanente par le staff éducatif. Rappelons que, depuis de le début de la rentrée scolaire, plusieurs cas de contaminations avaient été signalés dans des écoles de la Mission française, comme c'était le cas du lycée Descartes qui a dû supporter 60 jours de fermeture à cause d'incidents de contamination répétitifs