Se séparer d'un entraîneur, qui, par miracle, a pu sauver une équipe « moribonde » est une erreur impardonnable Encore un problème de gestion dans le club tangérois qui a failli perdre la catégorie dans le championnat de l'épidémie Covid-19. Se séparer d'un entraineur, qui, par miracle, a pu sauver une équipe « moribonde » avec un très faible effectif constitué de footballeurs recrutés par une improvisation totale devant l'absence d'une commission technique supervisée par un directeur, est une erreur impardonnable. Une gestion loin de tout professionnalisme Que dire, que penser d'un comité qui adore l'instabilité, la continuité, le manque d'un programme et d'une politique à long terme ? Beaucoup de choses qui méritent la réflexion, voire la méditation sur la gestion d'une formation peu structurée loin de tout professionnalisme. Que s'est-il passé porque Pedro Benali renonce à son poste de manager et au banc de touche ? L'entraineur espagnol a oublié le problème d'argent et n'a demandé aucune augmentation de salaire. Mais il a exigé le tracé et le suivi d'une vraie politique technique sous son entière responsabilité. Le schéma et le plan de son travail avait pour base : la résiliation du contrat de plusieurs footballeurs au rendement faible et aux capacités limitées et le recrutement d'autres susceptibles d'apporter un « plus » à l'équipe en fonction des besoins des postes. Il a aussi demandé de travailler avec ses premiers collaborateurs espagnols toujours sous contrat. Le courant ne passait plus Après plusieurs réunions avec le président, aucune entente n'était possible : le comité avait une politique et Pedro Benali en avait une autre. Le courant ne passait pas entre les deux partis et une seule solution s'imposait : le divorce qui mettait en péril l'avenir du club et qui déclenchait la colère des supporters. Devant cette situation « alarmante », tout le monde attendait la réaction des adhérents. Tous les fans « bleus et blancs » souhaitaient que l'IRT suive le bon chemin du FC Barcelone qui, grâce à ses « socios », a pu obtenir la dissolution du comité avec la démission du président. Parallèlement à cette « déconfiture », un communiqué annonçant la tenue d'une assemblée générale vient d'arriver à la rédaction sportive régionale avec un point important à l'ordre du jour : élection d'un nouveau président le 20 novembre. Encore une problématique de mauvaise gestion administrative et technique basée sur l'improvisation et sur l'absence d'un programme basé sur l'instabilité à tous les niveaux. Pire encore : le comité qui n'est pas sûr de continuer à la tête de l'IRT est en train d'entamer des pourparlers avec un nouvel entraineur tunisien qui entrainait Oued Zem la saison écoulée. Quant au directeur technique nouvellement nommé Driss Mrabet, il est très attentif aux « évènements » mais ne peut se prononcer à l'heure où son intervention aurait été importante et utile à l'avenir de l'équipe.