A l'approche de chaque échéance importante au Conseil de sécurité de l'ONU sur la question du Sahara marocain, la machine de propagande algérienne déploie ses relais toxiques pour tenter de saper le processus en cours et casser la dynamique de soutien à la solution marocaine d'autonomie, enclenchée à la faveur d'une diplomatie agissante. Les médias algésariens ont jeté cette fois-ci leur dévolu sur le parlement fédéral belge qui hébergerait, à l'insu même de ses occupants, «un groupe de paix pour le Sahara». Ce pseudo-groupe, qui n'existe que dans l'imaginaire de ceux qui l'ont inventé, aurait adressé une lettre à la ministre belge des Affaires étrangères, Sophie Wilmès, lui demandant un soutien de son pays, aujourd'hui membre non permanent du Conseil de sécurité, pour «précipiter la nomination d'un envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara », pour «élargir le mandat de la Minurso aux questions des droits de l'homme» et patati et patata... Pour le député fédéral Hugues Bayet, il s'agit d'une fake news. «S'il y avait un quelconque groupe qui s'est constitué au sein du Parlement, les députés seraient les premiers informés. Or personne n'est au courant», a-t-il précisé à la MAP. Même réponse du côté de la destinatrice de "la lettre", en l'occurrence la cheffe de la diplomatie belge, par ailleurs admise en soins intensifs suite à sa contamination au Covid-19. Une source de son cabinet précise qu'aucune correspondance n'est parvenue de la part de députés à la ministre, ni aucune sollicitation parlementaire de ce genre. M. Bayet a, par ailleurs, précisé que les ministres sont interpelés par les députés à travers des questions posées séance tenante ou des questions écrites rendues publiques et non pas de manière clandestine. S'agissant de la position de son pays par rapport au sujet du Sahara marocain, le député a indiqué que « la Belgique, Etat fédéral qui a toujours fonctionné par le compromis», soutient ceux qui veulent trouver une solution par le compromis, notant que le Maroc a fait plusieurs pas en avant dans le sens de la paix et pour le règlement définitif de ce conflit. «Tout comme l'Union européenne, la Belgique soutient la solution basée sur le compromis. Encore faut-il qu'il y ait cette volonté de s'assoir autour de la table, présenter des propositions comme ce que le Maroc a fait et trouver une solution», a affirmé cet ancien eurodéputé. Rappelons dans ce contexte que le soutien de la communauté internationale à la solution marocaine d'autonomie ne cesse de se renforcer. Tout récemment devant la IVème commission de l'ONU, plusieurs pays ont réitéré leur appui à la proposition du Royaume et au processus onusien pour le règlement définitif de ce conflit artificiel. (Avec MAP)