Quelques heures après l'annonce des nouvelles mesures restrictives au niveau du Grand Casablanca, les autorités locales relevant de la ville de Rabat ont appelé les salles de sport à baisser les rideaux. L'annonce a été faite ce soir par plusieurs clubs de sport de la capitale du Royaume. «Chers adhérents, nous sommes dans le regret de vous annoncer que suite à la directive des autorités, toutes les salles de sport de Rabat sont contraintes de fermer leurs portes en raison de la crise sanitaire, et ce jusqu'à nouvel ordre. Nous nous voyons donc dans l'obligation de fermer temporairement. Nous reviendrons vers vous quant à notre date de réouverture dès que nous aurons plus de visibilité», lit-on sur la page Facebook du club Millenium Fitness. Même chose au niveau du Mars Venus Club...sur sa page Instagram, il a indiqué que suite à «un communiqué d'urgence du ministère de la jeunesse et des spots», ils sont dans l'obligation de baisser leur rideau. MVC a également souligné qu'il n'a aucune visibilité sur la durée de cette fermeture. Pourtant la situation à Rabat est relativement stable, et ce, depuis des mois. Bien que la région ait enregistré près de 3000 cas cette semaine, la capitale n'a pas franchi le cap des 400 cas, avec une moyenne de 50 cas par jour. Nous avons essayé de joindre les autorités compétentes pour avoir plus de détails sur les raisons derrières cette décision, mais sans succès.
Cela dit, il convient de rappeler que la situation des salles de sport au Maroc diffère d'une région à l'autre. Les salles de sports situées dans plusieurs villes du Royaume, notamment Casablanca, sont toujours fermées, sans aucune visibilité sur leur avenir. L'Association Marocaine des Professionnels de l'Industrie du Fitness et de la Remise en Forme (AMPIF), avait lancé au ministère de tutelle rouvrir les clubs de sport qui sombrent dans une crise sans précédent...Mais silence radio. Selon l'association la fermeture du secteur menace plus de 10.000 emplois, avant d'ajouter que ce dernier n'a bénéficié «d'aucune aide ni soutien des pouvoirs publics».