Deux mois après le traumatisme de l'élimination 8-2 contre le Bayern Munich lors de la dernière édition Deux mois après le traumatisme de l'élimination 8-2 contre le Bayern Munich lors de la dernière édition, le FC Barcelone a réussi son grand retour en Ligue des champions en surclassant Ferencvaros 5-1 grâce notamment à un brillant Lionel Messi mardi pour la 1ère journée. Le terrible souvenir est enterré Le terrible souvenir de la déroute de Lisbonne est enterré: grâce à un but sur penalty que le capitaine argentin a lui-même provoqué (26e), un but du droit du jeune prodige de 17 ans Ansu Fati (42e), une réalisation de Philippe Coutinho (52e), un but de Pedri (82e) et un dernier d'Ousmane Dembélé (89e), le Barça a repris des couleurs. Et ce malgré le carton rouge pour Gerard Piqué, auteur d'une faute dans la surface sur Tokmac Nguen qui a mené au penalty du 3-1 transformé par Igor Kharatin pour les Hongrois de Ferencvaros (67e). Après un été agité par son départ avorté, la Pulga (puce, en espagnol), auteur seulement d'un petit but sur penalty en quatre rencontres avant le match de mardi soir, a renoué avec son efficacité offensive et a brillé à nouveau, souvent trouvé par ses coéquipiers dans la défense passive de Ferencvaros. «Messi, c'est toujours Messi. Il peut marquer dans n'importe quelle action. On est très heureux de l'avoir ici avec nous et je continue d'apprendre de lui», a affirmé Ansu Fati sur Movistar après le match, à dix jours de son 18e anniversaire. Entre son but et celui de Pedri, c'est d'ailleurs la première fois que deux joueurs de moins de 18 ans marquent au cours d'un même match de C1. La formation de Koeman lance sa campagne Trois jours après sa première défaite de la saison en Liga à Getafe (1-0) qui a condamné l'attaquant international français Antoine Griezmann à une place sur le banc ce mardi, et à quatre jour du premier clasico de Liga contre le Real Madrid samedi (14h00 GMT), la formation de Ronald Koeman a lancé sa campagne européenne de manière idéale. Face à un adversaire plus faible sur le papier, les Catalans ont tenu le ballon et ont proposé un jeu efficace en multipliant les combinaisons de passes au sol à l'entrée de la surface adverse. A l'inverse de Griezmann, l'international français Ousmane Dembélé, lui aussi visé par la critique médiatique après sa performance du weekend dernier, a eu du temps de jeu en fin de match, et a même offert une passe décisive à Pedri (82e) avant de marquer lui-même sur un service de Messi (89e) pour clore le festival catalan et faire taire les critiques. Mais les vainqueurs en titre du championnat hongrois n'ont pas rendu la tâche facile aux Catalans. Dès l'entame, Tokmac Nguen, trouvé en profondeur, ouvre la marque d'une superbe frappe poteau rentrant (10e), mais son but est annulé pour une position de hors-jeu. Dix minutes plus tard, la frappe d'Isael da Silva heurte l'angle supérieur droit des cages de Neto. Et avant la pause (36e), c'est le portier hongrois Denes Dibusz qui a empêché les Catalans d'enfoncer le clou par un arrêt réflexe sur une reprise à bout portant d'Ansu Fati. De quoi maintenir les doutes de la défense blaugrana, passée au travers comme toute l'équipe à Getafe samedi, et qui devra retrouver sa solidité pour le clasico samedi et pour la suite de sa campagne européenne.