Nairobi a décidé, samedi en soirée, la fermeture des frontières terrestres aux deux pays voisins. Objectif ? Contenir la propagation transfrontalière du coronavirus. Le président kenyan, Uhuru Kenyatta a annoncé, samedi 16 mai dans une adresse télévisée à la Nation, la décision de son pays de fermer les frontières terrestres avec la Tanzanie et la Somalie. Au chapitre des raisons ayant présidé à cette décision, U.Kenyata a invoqué que les 43 cas positifs, des 166, recensés au Kenya, avaient traversé récemment les frontières communes avec ces deux pays. Dans son adresse, le président kenyan que cette fermeture, entrée en vigueur à minuit de ce même samedi, se traduit par l'interruption des mouvements des personnes et des véhicules, exception faite du transport des marchandises. Et d'annoncer la prolongation, jusqu'au 6 juin prochain, du couvre-feu nocturne national, de 19h à 05h, ainsi que l'interdiction de rentrée et de sortie de la capitale Nairobi et les comtés de Mombasa, Kilifi, Kwali et Mandera. Sachant que les vols internationaux sont interrompus depuis le 25 mars dernier. Mettant en garde qu' « un ennemi brutal et sans pitié est à nos murs. Il essaie d'entrer par chaque porte et chaque fenêtre », le président kenyan a averti que si le pays ne met pas en œuvre des « mesures supplémentaires » et que si ces mesure ne sont pas respectées « plus sérieusement », le risque est grand que « le nombre des personnes qui tomberont malades et qui mourront augmentera ». Il est à noter, en outre, que le Kenya compte 830 cas positifs, dont 50 décès et 301 guérisons.