La dirigeante de la résistance iranienne, Maryam Radjavi a qualifié l'élimination de Qassem Soleimani et d'Abu Mehdi Muhandes, chef de la force répressive de la milice Bassidj en Irak, de coup dur pour le régime des mollahs. Radjavi a souligné que le moment était venu d'expulser les mollahs de la région, en particulier d'Irak, de Syrie et du Liban, et d'expulser le Corps des Gardiens de la révolution (CGRI) de ces pays. «De cette façon, l'Irak, qui avait été livré par les Etats-Unis au régime clérical sur un plateau d'argent, sera libéré du joug du fascisme religieux au pouvoir en Iran», a-t-elle souligné. La résistance iranienne et sa chef de file considèrent Qassem Soleimani comme étant a été l'un des plus grands criminels de l'histoire de l'Iran. «Il a été personnellement impliqué dans le massacre de centaines de milliers de personnes dans la région et a chassé des millions d'autres de chez eux. Il était également le cerveau du massacre des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI / MEK) au camp d'Achraf en Irak, et de nombreuses autres opérations terroristes contre la résistance iranienne dans ce pays, en Iran et ailleurs. Avec son élimination, le processus de renversement des mollahs sera grandement accéléré», affime Radjavi. Et cette dernière d'ajouter : «De plus, avec la mort du criminel Abu Mehdi Muhandes, le chef de la milice du Bassij à la solde du régime iranien en Irak et meurtrier notoire, dont les crimes avaient été dénoncés par la Résistance iranienne depuis deux décennies, le moment est venu pour la victoire du soulèvement du peuple irakien et la libération de l'Irak de l'occupation du régime iranien». Rappelant la mort d'au moins 1500 personnes et les nombreuses arrestations lors du récent soulèvement en Iran, la dirigeante de la résistance iranienne a interpellé la communauté internationale, en particulier l'Union européenne, qui, souligne Radjavi, doit mettre fin à la politique d'apaisement et reconnaître le droit du peuple iranien à résister et à se lever pour la liberté, et reconnaitre la souveraineté populaire au lieu du pouvoir des mollahs.