Le crédit bancaire a enregistré une légère reprise profitant particulièrement aux sociétés privées et le taux des créances en souffrance des entreprises non financières s'est stabilisé autour de 10% et celui des ménages est passé de 7,4% en 2018 à 7,9%. Selon un rapport de Bank Al Maghrib (BAM), dans cette conjoncture et en dépit du ralentissement de leur marge d'intérêt, les banques sont parvenues au titre du premier semestre 2019 à préserver leur rentabilité en lien notamment avec l'accroissement des résultats des activités de marché conjugué à une baisse du coût du risque. Au plan de la capitalisation, les banques continuent de dégager des ratios de solvabilité supérieurs aux minimas réglementaires, ajoute BAM faisant remarquer que le risque de concentration sur les gros débiteurs auquel est exposé le secteur bancaire continue de faire l'objet d'un suivi particulier.