[فيديو] تفاصيل إجهاض مخطط إرهابي كبير بعد توقيف سبعة متطرفين يرتبطون بخلية إرهابية تنشط في كل من الدارالبيضاء ووزان وشفشاون، وحجز أسلحة ومواد كيميائية يمكن استخدامها في صناعة المتفجرات. Publiée par BCIJ – Bureau central d'investigation judiciaire sur Vendredi 25 octobre 2019 Effrayants sont les premiers éléments d'information que vient de révéler le ministère de l'Intérieur sur la cellule démantelée, ce vendredi 25 octobre 2019, par le bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) dans des opérations menées à Tamaris II et au bidonville de Boudil dans le territoire de Dar Bouazza à Casablanca, à Ouezzane et à Chefchaouen. Le département de l'Intérieur révèle dans un communiqué que les membres de cette cellule planifiaient de perpétrer, dans les plus brefs délais, une série d'opérations terroristes visant des infrastructures sensibles et des sites stratégiques et ce, en coordination avec des éléments étrangers. Selon la même source, les données préliminaires ont révélé l'intention du chef de file de la cellule démantelée, qui était en contact avec un expert en explosifs actif dans les rangs de « Daech », de se rendre, en compagnie de ses complices, après l'exécution de leurs plans terroristes, dans l'une des zones montagneuses située dans la région de Ouezzane, pour établir leur base-arrière dans la perspective de proclamer une « wilaya » affiliée à Daech. Dans la perspective de la mise en œuvre de leur projet terroriste et de sa promotion au service de l'agenda de « Daech », ajoute le département de l'Intérieur, les membres de cette cellule ont enregistré une vidéo dans laquelle ils prêtaient allégeance au chef de « Daech » « Abou Bakr Al Baghdadi » et menaçaient de commettre des opérations terroristes au Royaume. Le BCIJ, qui relève de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), est intervenu sur la base de renseignements précis. C'est ce qui lui a permis de mettre en échec ce plan terroriste dangereux. La cellule terroriste démantelée est composée de sept membres, tous liés à l'Organisation dite « Etat islamique », selon le ministère de l'Intérieur. Les perquisitions effectuées dans ce qui était considéré par les terroristes un « abri sûr » à Tamaris ont permis la saisie d'un lot d'armes à feu composé de deux fusils, de trois pistolets automatiques, de diverses munitions, de ceintures pour cartouches, d'armes blanches de grande taille, d'épées, de sacs en plastique de grande taille contenant des produits chimiques suspects pouvant entrer dans la confection des explosifs, de menottes, de matériels de plongée, de deux arbalètes de pêche, de deux paires de jumelles, une caméra, des talkie-walkies, des téléphones portables, deux boussoles, des cagoules, une paire de gants, une moto, des sommes d'argent en monnaie nationale et en devise étrangère, ainsi que deux étendards de « Daech » et des manuscrits dont un texte d'allégeance au pseudo-calife de ce groupe terroriste, détaille le communiqué. Parallèlement, il a été procédé au domicile du chef de cette cellule dans la même région d'un zodiac et de matériels de plongée dont des gilets de sauvetage, des paires de palmes, des montres, de lampes torches et masques de plongée, une caméra de plongée, de talkie-walkies, deux cagoules, des gants et un flacon contenant un liquide suspect, poursuit le communiqué, indiquant qu'il a été procédé également à la découverte d'écrits sur le mur de ce logement faisant l'éloge de « Daech ». La perquisition d'une maison louée par un des membres de cette cellule à Ouezzane a permis la saisie de coutelas, de deux haches, de chaussures et tenues de randonnée en montagne, de plusieurs tentes, de cordes d'escalade, de sacs de couchage, de deux boussoles, de talkie-walkies, de torches électriques, d'un chargeur à l'énergie solaire, de jumelles, et de deux gilets de chasse. Cette opération, souligne le ministère de l'Intérieur dans son communiqué, confirme la poursuite des menaces terroristes qui prennent le Maroc pour cible et la détermination des membres de « Daech » à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du Royaume, en réponse aux appels répétitifs du soi-disant « émir » de ce groupe. A noter que les mis en cause ont été placés en garde à vue pour approfondir l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent, tandis que les investigations se poursuivent afin d'arrêter d'autres complices soupçonnés d'être impliqués dans cette cellule, conclut le communiqué.