Le coup d'envoi a été donné en grande pompe par le Roi Mohammed VI et le Président de la République française, Emmanuel Macron, en fin d'année dernière. Avec un montant d'investissement de presque 23 MMDH, le Train à Grande vitesse « Al BORAQ » est la première étape du schéma directeur pour le développement du réseau de lignes pour Trains à Grande Vitesse au Maroc (TGVM). Un schéma directeur de développement planifié, à moyen et long termes, avec l'objectif de répondre à l'évolution de la mobilité au sein du Royaume. Grâce à cette première ligne, les temps de parcours sont considérablement réduits et passent à 50mn au lieu de 3h15mn pour le voyage Tanger – Kénitra, 1h20mn au lieu de 3h45mn pour Tanger – Rabat, et 2h10mn au lieu de 4h45mn pour Tanger – Casablanca. Pendant la phase d'exécution des travaux, ce projet a permis la création de 30 millions de journées d'emplois directs et indirects, alors que dans la phase d'exploitation, le TGV Maroc génère 1.500 emplois directs et 800 indirects. Ce partenariat a permis la création à Rabat de l'Institut de Formation Ferroviaire (IFF) au profit des cheminots du Maroc, de France et d'autres pays de la région, ainsi que la mise en place d'une société commune (joint-venture) entre l'ONCF et la Société nationale des chemins de fer Français (SNCF), pour la maintenance des Trains à Grande Vitesse, tout en permettant à l'ONCF une montée progressive en compétences dans ce domaine. Lire aussi Ces projets qui changent le visage du Maroc * La tour du futur * Tanger Med II * Des gares « nouvelle génération » * Des voitures « Made in Maroc » * 2e ligne du tramway de Casablanca * Nouveau terminal à l'aéroport Mohammed V * De nouvelles aérogares voient le jour * Un nouveau siège pour la Sûreté nationale