En marquant le but d'égalisation (1-1) aux dernières minutes de la rencontre, le Wydad de Casablanca a évité le pire face à l'Espérance sportive de Tunis en finale aller de la Ligue des champions d'Afrique de football, faisant durer le suspens jusqu'au dernier dernier acte, qui aura lieu d'ici une semaine au Stade Radès. Avant même le coup de sifflet du début de cette rencontre, les prémices d'un choc sans merci, se faisaient déjà sentir sur les tribunes du Complexe sportif Prince Moulay Abdellah à Rabat. Et c'était digne d'une finale de Ligue des champions entre les vainqueurs de 2017 et 2018. Des milliers de supporters venant de tous les coins du Maroc, voire même du monde pour pousser leurs protégés à donner le meilleur d'eux même et battre les redoutables tunisiens de l'EST. Ils ont rompu le jeûne au Stade dans un esprit de convivialité et d'appartenance. Leur devise commune, l'amour de la « Hamra ». L'entame du match a été « logiquement » très agité, avec beaucoup de duels en milieu de terrain et quelques percées non inquiétantes d'Ounajem et d'El Haddad sur les côtés. Les minutes passent, les Rouge et Blanc allaient commencer à prendre les choses en main, obligeant les Tunisiens à se plier derrière parfois avec 10 joueurs pour éloigner le danger. Ounajem, qui était pourtant l'homme le plus en vue de cette première mi-temps, a parfois trop gardé le ballon et manqué la dernière passe. Les tenants du titre vont, petit à petit, absorber la motivation du Wydad et se montrer de plus en plus dangereux, surtout sur les contre-attaques et sur les coups de pieds arrêtés, dont l'un allait être à l'origine de l'ouverture du score. En deux temps, de la tête puis du pied, l'Ivoirien Fousseny Coulibaly (44è) va permettre aux siens d'entrer aux vestiaires avec un but d'avance. Quelques secondes après, les joueurs du WAC allaient se voir refuser le but d'égalisation, à cause d'une faute de main, estimée par l'arbitre égyptien Gehad Gerisha, après recours au fameux VAR. La seconde période a commencé comme avait fini la première. Possession wydadie et défense tunisienne. À la 50è minute du jeu, l'arbitre de cette rencontre allait encore sortir un deuxième carton jaune pour Brahim Nakach. Juste après, l'égyptien va encore faire parler de lui, en faisant un second appel au VAR pour. Cette fois, pour ne pas accorder un penalty du WAC. Face à toutes ces données, les Rouge et Blanc allaient perdre le fil conducteur aux buts de leurs adversaires, pour une bonne partie de la deuxième mi-temps, sans pour autant jeter l'éponge. Habitués à cette pression et poussés par un public venu d'outre monde, ils vont parvenir à égaliser la mise par Cheikh Komara à la 79è minute du jeu. Les Casablancais avaient même l'occasion de partir en Tunisie avec un but d'avance, mais sans compter sur Ounajem qui s'est retrouvé face à face avec le portier tunisien et qui n'avait qu'à mettre le ballon dedans. La partie retour entre les deux équipes est prévue le 31 mai au stade de Radès, dans la banlieue de la capitale Tunis.